Je parviens péniblement à mon chez-moi, le tibia toujours enflé.
J'avais pris une pause sur un banc pas loin de la pharmacie, pour appliquer de la crème dessus, ce qui me soulage peu, mais pas assez pour pouvoir rentrer à la villa sans me rattraper à un mur.Je franchis le seuil de la porte, à ma grande surprise, les parents ne doivent être rentrés car, Grey, Natsu et certains de leurs amis les alcooliques. Wishky, Vodka, bière et pet de drogue exposés sur la table du salon.
L'odeur est beaucoup plus forte des autres fois, la weed est beaucoup plus impréniante, à vomir, horriblement répugnante.
Mes talons claquent sur le sol, les fumeurs tournent leurs regards vers moi.- Vous inquiétez pas je vais partir, dis-je angoissée.
À ce moment là, un garçon se mit à siffler.
- Eh ! Natsu, elle fiche quoi ici cette minette ? Aboya t-il.
Natsu ne répond pas, ni Grey qui est rétablie à ce que je vois. Je ne reste pas en leurs présence. Je m'écarte d'eux, pour passer entre deux garçons. Je sens les regards d'adolescents immatures sur moi, pendant que je rejoins la cuisine. Je dépose la crème, dans l'armoire à pharmacie, et déguerpis le plus vite possible pour échapper à l'odeur. En repassant près des garçons, je distingue les sachets d'herbes séchées, du cannabis - merci pour le cours de drogue au collège, sans eux, je n'aurais su ce que c'était - . Un drogiste voit mon regard sur les sachets.
- T'en veux une ? Demanda t-il.
Je répondis par un signe négatif de la tête.
- Prends la mienne si tu veux, me propose son autre ami.
Il me saoule les deux zigotos.
- Vous ne comprenez pas, quand je dis "non" ? M'enervais-je.
- Calme-toi, c'est bon.
Pourquoi je me suis énervée, tout simplement que je déteste la drogue. Si je trouve, ne serait-ce que un sachet de cette "merde", je le jette aux oubliettes.
Mon téléphone se mit à vibrer dans la poche de ma veste. Le garçon qui m'avait proposé son pet, prend mon téléphone sans gêne.
- « Mon Bæ ❤ », tu es en couple, dommage pour moi, ricana t-il.
- Rend le moi, faut que je lui réponde.
Je saute pour essayer de le rattraper mais ma petite taille, me donne des inconvénients.
- T'inquiète ! Je lui dirais que tu es avec moi.
Non ! Je veux pas que Sting sache que je m'entend pas avec les autres, et que je traîne avec d'autre que lui. Des abrutis en plus...
Il allait décrocher mais Natsu lui reprend le téléphone des mains. Il m'attrape mon poignet, qu'il serre trop fort à mon goût.
Arrivés dans ma chambre, il me prit par le col de la robe et me souleve contre un mur. Mes pieds ne touchent plus le sol.
- Putain c'est incroyable à quel point tu m'énerves. Te plains pas après si je te tape.
Il parle pas fort -sûrement pour qu'il ne l'entende pas en bas- mais avec une telle froideur.
- Tu aurais juste pu dire à tes potes de me laisser tranquille.
J'ai la tête tourné, les yeux clos, il me fait peur.
Il pris ma tête en une de ses mains.- Regarde moi quand je te parle.
J'ouvre mes yeux, au bord des larmes, j'ai envie de pleurer. Mais je le regarde.
-Désolée... Murmurais-je.
Il rapprocha ses lèvres de mon oreille.
- Laisse moi te frapper.
Je n'ai eu le temps de répondre, qu'il me met un coup de point dans le ventre. Je me mord la lèvre, je ne veux ni crier, ni pleurer.
Il est fou de me frapper, il devrait aller voir un psychologue.
Et encore cette fois-ci, il m'enferme dans ma chambre.
J'ai l'impression d'être soumise à lui.Quelques heures passent, je suis sur mon lit en train de me tenir le ventre, je crois que moralement je suis au plus bas.
Mon téléphone sonne encore, mais cette fois-ci ce n'est pas Sting, oui car j'ai ignoré ses appelles, si c'est pour éclater en sanglots, ce n'est pas la peine, j'ai pas envie de sa pitié ou autre. Je connais Sting, il serait capable de se ramener chez moi, et ça pourrait dégénérer.
Cette fois-ci c'est Oul.
- Allô ?
- Lucy, je suis désolée de n'être pas la quand tu es rentrée, mais je passe le week-end avec ton père. Est ce que sa te dérangeais de faire à manger aux garçons et toi ?
- Non, non, pas du tout, passez un bon week-end en amoureux alors.
- Merci mille fois Lucy.
Fin de l'appel, ce n'est pas que sa me dérange de faire à manger mais je suis enfermée dans ma chambre. Puis j'ai peur de lui, je ne veux pas le voir. Ça ne me dérangerais pas de passer par la fenêtre, mais, il pleut des cordes dehors. Et peut-être qu'il est parti donc je me retrouverais dehors, je suis incapable de remonter la couette.
Finalement personne n'est venus, ils ont dû partir, aucun son ne s'entend.
J'ai passé ma soirée à rien faire, tant mieux que j'ai quand même des toilettes à côté. L'ennui, j'en peux plus, Reby ne m'a pas rappelé et je m'inquiète pour elle.
Sting rappel, je vais répondre cette fois.
- Oui Sting qu'est ce qu'il y a ?
- Enfin tu réponds ! J'étais trop inquiet !
- Désolée, j'ai était visitée la ville et j'ai rencontré une fille à la bibliothèque, et nous avons pas mal papotés.
- Et tu ne peux pas me répondre ?!
- J'avais oublié mon téléphone à la villa, pardon Sting.
J'écarte le téléphone de mon visage, et commence à pleurer. Je veux rentrer à Crocus et rester avec Sting et Reby.
-Lucy tu pleures ?!
- Non, je ne pleure pas !
Trop de crédibilité dans ma voix.
- Qu'est ce qu'il ce passe mon coeur ?
- Tu me manques, je veux rentrer à Crocus.
-Tu veux que je passe te voir demain ?
- Je voudrais pas t'ennuyer.
- Lu', jamais tu ne m'ennuiras.
- Passe la journée avec moi, alors !
- T'inquiète pas. Je viendrais le plus vite possible. Tu m'envoies l'adresse par message.
- Oui, je te laisse, j'ai à faire et sache que je t'aime tellement, m'abandonne pas s'il te plaît.
- Moi aussi je t'aime beaucoup Lulu, jamais je ne t'abandonnerai.
Pourquoi j'ai dit à Sting de venir, ci ça ce trouve Natsu m'aura encore enfermé dans ma chambre.
Après avoir mis un pyjama, démaquillée, dent de brossé, je pars dormir, la tête pleine de sentiments.
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I Loved You...Natsu [TOME I]
FanfictionDrogue, alcool, amour et violence. Voilà à quoi résume ma vie depuis. J'ai essayé de t'en faire sortir. Je t'ai aimé, tu m'as brisé, frappé, humilié. Je t'en ai voulu. Mais j'arrive pas à t'oublier. Tu m'as trompé, mais j'ai continué à t'aimer. Tu m...