À l'aide de son doigt qu'il passe entre ma poitrine, il fait tomber au sol ma serviette. Mon cœur s’emballe, des frissons s’emparent de mon corps, j’ai la chair de poule et je sens les lèvres de Natsu contre mon cou. Pleines, humides et impatientes, comme toujours.
Il sent la bière et la fumée venu d'une cigarette. Il me pousse contre les portes de mon placard après m'avoir fait pivoter pour être face à lui. Il m’embrasse lentement, passe ses mains baladeuses sur mon corps, dessinant le contour de mes seins, de mon ventre jusqu'à mes fesses. Les muscles de ses bras se contractent tandis qu’il me soulève pour me coucher sur le lit. J’ai le corps gelé, tétanisé quand sa main glisse le long de ma cuisse. Un instant, j’ai peur d’être paralysée, mais mes lèvres sont encore capables de l’embrasser. Ce n’est que la peur de l’inconnu. Malgré l’angoisse, je refuse de me détacher de lui. Son baiser s’intensifie, s’accélère, alors je lâche son visage que j'avais pris entre mes mains et retire son sweat. Puis j’agrippe son tee-shirt. J’essaie maladroitement de le lui retirer sans briser notre étreinte. Il le remarque mon geste maladroit et le retire lui mêmes en l'envoyant voler quelque part dans cette pièce. Un petit rire moqueur se trace sur son visage dû fait que je participe à notre relation sexuelle. Je rougis devant les reliefs de ses abdos, même si j'ai déjà contemplé sa musculature. Il embrasse ma clavicule, une main sur ma taille, sur ma fesse droite. Ses lèvres parcourent ma peau tandis que je joue avec ses cheveux. Le menton appuyé sur son front, je tente de respirer calmement. Je n’ai jamais été aussi excitée ni aussi nerveuse de toute ma vie. Je frissonne sous ses doigts qui caressent ma poitrine. J’appréhende tellement, j’ai l’impression que je vais vomir. Il a beaucoup d’expérience, comparé à moi qui n’ai toujours pas compris pourquoi les garçons aiment tant les poitrines. Je me pose des milliards de questions. Quand dois-je bouger mes mains ? Où les poser ? Est-ce que je dois attendre qu’il fasse quelque chose ou dois-je prendre les devants ? Est-ce qu’il veut que je gémisse ? Est-ce que je dois gémir ? Je ne me vois pas du tout gémir. Est-ce que je suis censée faire quelque chose, là ? Déboutonner son jean ou embrasser sa nuque ?
Arrête ça, Lucy.
Sa bouche remonte dans mon cou, ses mains explorent mon corps jusqu’à mes joues, qu’il caresse du pouce. Je voudrais que ça ne s’arrête jamais, même quand ma respiration s’emballe, que je resserre mes mains dans ses cheveux sans le vouloir et que mon dos se cambre.
Heureusement, Natsu me guide sans un mot tout le restant de la nuit. Même quand j’hésite, paralysée par ce qu’il va penser de mon corps, il s’arrête et attend que je me décide à continuer. J’aime le silence assourdissant de cette première expérience maladroite avec la personne qui me fait endurer mille et une souffrances, je le haïs mais je veux profiter de ma première fois, j'y tiens personnellement.
Mais je sais que si l’on découvrait la vérité, je serais jugée, je serais probablement comparé à une fille facile, à un manche à ballet. Je ne peux même pas imaginer comment en parler à quelqu'un. Comment annonce-t-on à quelqu'un que je couche avec un garçon pour ne pas être battu ?
Comment ça marche ? Pour l’instant, il n’y a pas de retour en arrière possible. Rien ne changera le gémissement de Natsu
dans mon oreille, rien n’effacera mes ongles dans son dos, rien ne fera oublier nos hanches qui remuent ensemble, rien ne fera dire le contraire aux murs qui auront entendu mes cris, son prénom que je gémissais, rien ne cachera ses suçons sur mon corps... Non rien.Ce matin je me suis réveillée tôt pour pouvoir changer mes draps pour éviter de montrer les traces de notre ébat sexuelle de cette nuit. J'ai pris l'initiative d'aérer cette chambre puant la sueur de nos corps et de jeter dans la poubelle du voisin le préservatif usagé - en espérant que sa femme ne le voit pas -. Pour cacher ses gros suçons qu'il ma fait, un gros pull noir à col c'est imposé. Je dois avouer que j'ai quelques douleurs à l'entre jambe, Natsu avait été un peu brutal sans prendre compte de ma douleur, mais par chance elle s'est soulagée au cours de ses mouvements. Puis pour Natsu, où est-il ? Je ne sais pas, je suppose qu'il est parti à la fête après mettre endormi à ses côtés. J'aimerai lui poser quelques questions qui me trottent dans la tête. Pourquoi moi ? Pleins de filles s'offrent à lui mais il m'a voulu. J'ai aimé, j'avoue, mais je ne sais pas pourquoi moi tout simple...
Mon téléphone vibre dans ma main. Le nom de " Papa " s'affiche.
_ Oui Papa ?
- J'ai oublié mes clés au bureau... Tu peux m'ouvrir s'il te plaît Lucy.
- J'arrive, terminai-je.
J'ouvre et le vois assis sur le paillasson en train de compter à voix haute les tulipes dans la jardinière. J'essaie de me faire remarquer par un petit " hum hum ".
Il tourne la tête puis affiche un regarde surpris par ma présence. Il se lève puis entre dans la villa après avoir dépoussiéré sans pantalon.- Bon matin Lucy, chuchota mon père pour une raison inconnue.
- Bonjour Papa, je peux savoir pourquoi tu chuchotes.
- Les garçons ne sont pas la ?
- Non, ils sont partis à une soirée et ont dus restés sur place je pense.
- Oh d'accord ! Dis, tu viens avec moi à la pâtisserie pour déjeuner ?
- Bien sûr que je veux venir ! Mon ventre crie famine, dis-je en faisant référence à celui-ci qui venait de gargouiller.
Nous partîmes marcher en direction de la pâtisserie. Elle très réputée en ville, son apparence au style campagnarde incite à entrer pour l'explorer.
Avec mon père nous avons parlés de tas de choses sans importance. J'ai à présent une facilité à lui faire la discute. Un lien fusionnel nous partagent.
Papa choisit une table parmi tant d'autres. Celle à qui il s'installe est placé dehors, sur la terrasse de la pâtisserie près des compositions florales. Derrière nous est dressé du liège qui grimpe la façade jusqu'au toit.
Une serveuse arrive pour nous prendre commande.
- Bonjour à vous. Que voudrez vous prendre comme petit déjeuner ? Demande la serveuse heureuse.
Nous choisissons tous les deux des crêpes fruitées, aux saveurs d'automne. Je ne connais pas, à Crocus c'est plutôt des saveurs en rapport aux fleurs. Comme exemple, la crêpe des violettes avec coulis de roses. Ça peu paraître bizarre mais c'est agréable au goûté.
Nous entamons notre crêpe après avoir remerciée la serveuse à l'unisson mon père et moi.
- Tu n'as pas chaud avec ce pull ? Le vent est frais mais à ce point là, dit-il abasourdi.
- Je suis frileuse et imagine que par ce vent froid je revenais à tomber malade encore plus !
Il me jette un regard confus par mon explication qui aurait du le convaincre mais... Il n'est pas si bête que sa. Il n'insiste pas et part payer le repas.
De retour à la maison tous le monde est revenus. Grey affalé sur le canapé avec Natsu sur leur téléphone et Oul en train de lire un magazine People.
Ma belle-mère descend ses lunettes sur le milieu de son nez.
- Lucy pourquoi tes draps sont à la machine ? Il me semble que tu les avais déjà changé il n'y a pas longtemps. Tu as tes règles ?
Bravo Oul pour ta distraction ! Aucune gêne ne se lit sur son visage.
- Ah non elle ne l'ait à pas ! Rigola le rose.
On en parle de ta distraction à toi aussi ? Tous le monde le regarde bizarrement. Normal qui soit au courant du changement de mes draps...
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I Loved You...Natsu [TOME I]
Fiksi PenggemarDrogue, alcool, amour et violence. Voilà à quoi résume ma vie depuis. J'ai essayé de t'en faire sortir. Je t'ai aimé, tu m'as brisé, frappé, humilié. Je t'en ai voulu. Mais j'arrive pas à t'oublier. Tu m'as trompé, mais j'ai continué à t'aimer. Tu m...