Chapitre 5

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*Petite précision avant de commencer ce chapitre: tout les passage en italique (hors citation) seront des Flash-back.

Chapitre 5: Quand les souvenirs se mêlent à la réalité

"J's'rai ta princesse comme Lady Di' "


Ma tête sur son épaule, j'aimerais que le temps s'arrête, rester ici pour toujours et surtout ne surtout pas penser au fait que toutes les bonnes choses ont une fin. Ouais, je veux profiter du moment présent, ne pas m'imaginer un futur loin de lui même si tout ça n'est au fond, qu'une illusion. Une illusion car je sais que le lendemain, il m'oublierai très certainement, qu'on reprendrai nos vies chacun de notre côtés sans, pour autant, que l'autre en fasse partie. En vérité, je savais très bien que depuis ce jour-là, il ferai à jamais partie de moi, que ce serai en quelque sorte, mon pilier, mon échappatoire, la raison pour laquelle je me lèverais et surtout la personne pour laquelle mon sourire resterais gravé sur mes lèvres. J'avais d'ors et déjà raison. Et lorsque je sens son regard posé sur moi, mon cœur manque un battement tandis que ses lèvres s'étirent en un sourire quand mes yeux rencontrent les siens. Automatiquement, comme si j'étais liée à lui, mes gestes reproduisent les siens.


"River of Tears" résonnant dans mes oreilles, lorsque ce simple souvenir resurgit dans mon esprit, les larmes ne peuvent s'empêcher de couler. La nostalgie refait surface sur cette petite route de campagne accompagnée par l'auteur de ses images se dessinant dans ma tête. J'ai pensé à lui tout ce temps, espérant que nous nos reverrions dans de meilleures conditions et non pas sur ce reste d'hostilité, il faut croire que mes prières non pas été entendues.

Je ne me rends même pas compte que je suis devant chez moi, étant perdue dans mes pensées, jusqu'à ce que Ayden me le rappelle. Au moment des "adieux", parce que oui, je ne vais certainement plus le revoir, ou en tout cas pas avant un bon moment, mes yeux se perdent dans les siens, aucun de nous deux ne cille, c'est comme si il n'y'avait plus rien autour. Il me manque, tellement, malheureusement, le temps nous a séparé.


Point de vue: Ayden

"J'illuminerai tes nuits, j's'rai ton soleil de midi."


Nos regards se croisent et je suis incapable de détourner le miens. Cette fille a toujours eu ce pouvoir sur moi et c'est pour ça que j'ai toujours cherché à éviter de poser mes yeux sur elle. C'est certainement, une des premières fois, que ce moment dure si longtemps et qu'il soit si profond. C'est iris, pourtant banales, m'ont littéralement hypnotisé. Elle a cette attraction si puissante sur moi et je suis certain que, si elle me demande quoi que ce soit à cet instant précis, je l'exécuterai sans la moindre réflexion.


-Arrête de me regarder comme ça Miller.

-Pourquoi? ,répondit-elle, un sourire suspect sur le visage.

Elle sait tout, elle veut seulement me l'entendre dire. Au fond, cette fille est vicieuse. Elle trouve toujours un moyen d'accéder aux faiblesses des autres et cherche constamment à les faire avouer, on se doute très bien que le jour où l'occasion se présentera, elle n'hésitera pas à appuyer là où ça fait mal, qu'elle aura toujours l'avantage sur son adversaire. Le problème qui se présente à moi actuellement, c'est que ma faiblesse, très certainement la seule, c'est elle. Tout ce qui touche à elle, m'affecte. Lorsqu'elle sourit, mes lèvres reproduisent ce geste automatiquement, lorsque la tristesse se lit sur son visage, m'a colère ne fait que s'agrandir. Mon humeur dépend de la sienne et ça, j'ai pris du temps avant de m'en rendre compte. Je suis dépendant de cette fille et je n'ai pas la possibilité de m'en détacher.

Ce jour là, j'ai eu le malheur de plonger mes pupilles dans les siennes et plus rien autour n'existait. La seule chose qui apparaissait dans mon champs de vision c'était elle et son corps de déesse. Je ne me rendais même pas compte que nos visages se rapprochait petit à petit, jusqu'à ce que nos lèvres se touchent presque. Mes paupières se sont fermé pour mieux profiter de cet instant. Son souffle se propageait dans mon cou et ses lèvres effleuraient les miennes. Sa main c'était posé, d'une douceur incroyable, sur ma joue, la mienne sur sa hanche visant à la rapprocher encore plus. Mais elle ne m'avait pas embrassé, elle m'avait manipulé seulement pour connaître chacune de mes réactions à sa proximité. Cette fille était en fin de compte, le diable en personne.





Ce souvenir revient camper dans mon cerveau. Cette peur d'être manipulé encore une fois me donne la force de me retourner et m'en aller.

The secretWhere stories live. Discover now