Chapitre 7: Quand le cœur ne peut s'y résoudre
Je le regarde hébété. Je dévisage Nick et s'en le vouloir une haine profonde s'empare de mon esprit. Il vient de signer l'arrêt de mort de cette fille qui représente tant pour moi même si au fond, je le remercie de m'avoir épargner cet acte.
Tout le monde, qui, quelques secondes auparavant, était plongé dans un silence, vient instantanément de s'animer recherchant toute les pistes possible, mettant en place toute sorte de stratagème pour capturer celle qu'ils considéraient comme ennemie mais qui ne l'était guère. Mes poings se compresse aussi fort que possible afin d'éviter que mes émotions prennent le dessus, pour m'empêcher de sauter sur celui que je considère, jusqu'à ce jour, comme un frère, mon semblable mais qui aujourd'hui me trahi sachant très bien chaque sentiments que j'éprouve pour cette jeune femme qui paraît normal jusque là mais qui à mes yeux, prend une dimension extraordinaire mais aussi maintenant, le tourment de toute personne appartenant à mon espèce. Oui, il peut ressentir tout ce que je ressent, car c'était bien plus qu'un simple ami, nous étions lié, d'un lien plus important encore que les liens du sang.
Peut-être que ce qu'il vient de faire, c'était pour moi. Pour m'éviter une humiliation, ou bien même pire, être considéré comme un traître mais pour moi plus rien n'a d'importance à cet instant, seul le fait qu'elle allait très probablement mourir d'ici peu, mais le pire dans cette histoire, c'est que c'est certainement moi à qui ont exigerait d'effectuer le sale boulot. Et je dois le faire, j'en ai le devoir et ce n'est pas parce que c'est Emy que je dois faire l'exception.
*Point de vue Emy*
Ashton m'attend comme chaque soir, depuis qu'il soit devenu mon colocataire, toujours avec un énorme sourire que je lui retourne. Seulement, une chose -ou plutôt quelqu'un- que je n'ai aucunement prévu. Ayden apparut devant mes yeux, quelques mètres plus loin. Le regard rivé sur moi, quelque peu furieux gardant tout de même cette nonchalance qui lui colle à la peau. Cela fait exactement deux mois que je ne l'ai pas vu et je lui trouve encore ce charme inexplicable. Je l'admire, d'une manière si profonde que je m'arrête même et le sourire qui était présent il y'a quelques instants disparaît pour laisser place à une bouche légèrement entre -ouverte sous l'effet de l'étonnement. Depuis la dernière fois que l'on s'est croisé, je n'ai cessé de penser à son visage tantôt ange, tantôt démon. J'ai la grande envie de le prendre dans mes bras, de lui demander de ne plus jamais me laisser, de rester à mes côtés pour aussi longtemps que le temps nous le permettra mais je ne peux pas, je ne peux pas faire une telle chose.
Ashton qui lui ne comprend absolument pas ce qu'il m'arrive, vient me rejoindre, un regard interrogateur figé sur son visage mais je suis incapable de quitter Ayden des yeux et lorsqu'il s'approche, je sens mon cœur s'emballer.
-Il faut que je te parle Emy, m'annonce-t-il, l'air plus assuré que jamais.
Je le suis sans faire d'histoire. Mes yeux se perdent dans les siens, aujourd'hui ornés de leur couleur sombre habituelle, celle qui les sublimes plus qu'une autre malgré sa banalité. Mais au bout de quelques instants, son regard se détourne puis se baisse, comme si je n'importai pas à ses yeux, qu'il me jugeait avec une telle indifférence à en donner la chair de poule.
-Il faut que tu quittes la ville, m'avoue-t-il.
-Quoi? Mais pourquoi?
-Ne te pose pas de question, juste va-t-en.
-Donc je dois m'en aller sans raison, pour ton propre plaisir, c'est ça ?
Soudainement, il relève les yeux et me scrute avec fort intérêt.
-Ecoute moi bien Miller, j'ai clairement rien à gagner si tu t'en va, au contraire. Mais fais ce qu'il te chantes, de toute façon si tu crèves c'est pas mon soucis, rétorqua-t-il, froidement, avant de me tourner le dos.
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The secret
ParanormalSon regard de feu l'envoûtait plus que n'importe quel autre homme. La fumée qui émanait de sa bouche à cet instant qui se propageait vers mille et une direction, lui rappelait la liberté dont il était doté. Personne ne possédait le pouvoir de l...