Jour 4: la tyrolienne

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26 février 2017, 8 :00 AM, La Fortuna
Transfert vers Monteverde

Le lendemain matin, après avoir ramassé tous nos effets personnels, nous nous assîmes dans notre super autobus de voyage pour faire 3h30 de route – qui c'est avérer être plus de 4h mais bref – en direction de la réserve de Monteverde. Nous devions atteindre nos dortoirs avant de partir pour l'activité de la tyrolienne, mais un énorme trou au beau milieu de la route nous en a empêché.

Faisant demi-tour, nous avions roulé une bonne demi-heure de plus afin d'atteindre le centre où se déroulait l'activité. Après avoir signé la décharge, enfiler nos casques, harnais et gants, nous eûmes le droit à une explication simple quoique complète sur le déroulement et quoi faire si nous arrêtions au beau milieu du câble (il ne le savait pas, mais l'homme qui nous expliquait à légèrement paniquer une partit de notre groupe avec cette annonce!) Après quoi nous fîmes une descende de pratique avant de descendre les 7 câbles beaucoup plus haut (au-dessus des arbres quoi).

Certaines personnes m'avaient dit avant que je parte qu'il était impossible que je fasse cette activité vu mon grand inintérêt pour les sensations fortes. J'avais beau leur dire que je le ferais de toute manière, ils ne me croyaient point. N'aimant clairement pas me faire dire que je suis incapable de faire quelque chose, je l'ai fait pour leur prouver qu'ils avaient tort – quoique je l'aurais fait de toute manière; ce n'est pas tous les jours qu'on puisse agir comme une divergente! (Ouais, il faut connaitre l'histoire pour comprendre la référence... tant pis pour ceux qui n'y connaissent rien à cet univers!)

Enfin bref, tout cela pour dire que j'en aurais fait plus que 7 si j'avais pu. J'ai vraiment aimé l'expérience. Les seuls câbles que j'ai moins aimés furent ceux où nous devions descendre à deux vu que nous étions à contre vent. L'arriver au bout du câble lorsqu'il y a une personne accrocher à ta taille ne se fait pas en douceur, croyez-moi. Les poignets de métal sur lesquelles nous devions nous accrocher sont extrêmement douloureuses lorsqu'elles se cognent contre un de vos os. Trois descendes furent comme cela, et j'ai moins aimé – voire détester. Mis à part, je recommencerais demain matin sans problème.

Bon, je vous ai mentionné que notre dernière chambre était pleine de fourmis? Eh bien il se trouvait que j'avais des collations qui, à mon insu, c'était ouvert dans le fond de mon sac à dos, celui-ci déposer par terre toute la nuit durant. Une fois ouvert, dans l'autobus, mon banc fut envahi de fourmis (des fourmis comme nous avons ici, pas des fourmis rouges ou une sorte inconnue et mortelle, je vous rassure). Je n'ai pas peur des insectes, mais ceux-ci furent très désagréables le moment venu. Avec Camille, Ken et Nath, j'ai du tout sortir de mon sac – et l'Ange sait que je traine beaucoup de choses! – pour les mettre dans un grand sac plastique pendant que Camille mettait de l'anti moustique partout dans mon sac afin de tuer toutes les fourmis qui auraient pu survivre à l'attaque de Nath et de son mouchoir.

Une fois ceci terminé, nous rentrâmes dans l'autobus et je passai à deux doigts de m'étendre de tout mon long dans l'aller de l'autobus lorsque je trébuchai dans la marche pour y remonter. Malgré que les profs nous répétassent sans cesse depuis quatre jours de faire attention à la marche, il fallait que je m'accroche dedans! Vous vous souvenez lorsque je parlais des bad luck au début? C'était à cela que je faisais référence...

Suite à quoi, nous sommes allées manger dans un petit restaurant italien où ils nous servirent de la pizza (c'est bien l'un des seuls repas où nous n'avons point mangé de poulet et de riz!) J'aurais aimé dire que le reste de la journée fut sans accrochage, mais ce serait un mensonge.

Cette nuit-là, nous ne fûmes pas dans un hôtel, mais dans une auberge avec des dortoirs. Comme les chambres furent de 6 et non de 4, Camille et moi firent installer avec trois autres élèves de secondaire 5 – Heidi, Marie-Odile et Alyssa – ainsi qu'une élève de secondaire 4 – Laurie-Ann. Des filles bien sympathiques et aucunement dérangeantes. Par contre, il y avait une chambre dans tout le bâtiment qui dégageait une odeur indescriptible mais ô combien désagréable. Je vous laisse deviner qui en a hérité... Eh oui, c'était notre chambre.

Comme nous ne savions aucunement d'où provenait l'odeur et encore moins comment la faire disparaitre, avec l'aide des profs, nous avions transféré nos matelas dans le mini-salon à côté de notre chambre et qui donnait directement dans le couloir. En fait, ça revenait presqu'à dormir dans le couloir...

À 23h, une fois tout transférés, les discutions et les déplacements entre les chambres terminées, nous pûmes finalement poser notre tête sur nos oreillers dans le calme de la forêt des nuages...

Costa Rica 2017 🇨🇷Où les histoires vivent. Découvrez maintenant