Marchant toujours plus loin dans les terres obscures
En cet étrange endroit où jamais la joie ne perdure
L'atmosphère, pesante, détruit les plus dures armures
Mon cœur pur semblait être l'unique verdure.
Étincelant et rassurant au milieu de ce clair-obscur,
Ses ailes qui marquent le penchant d'une destinée
Couleur nacre, qui au soleil bien sûr brillaient.
Comment voulez-vous, dans un monde exterminé,
Faire régner en maître une quelconque bonté ?
Désespéré je continuai quand même à marcher.Secourir, cela était peint dans mon histoire
J'ai ravalé moult fois mon espoir d'ivoire
Repassant nonchalamment dans ma mémoire
Ces souvenirs aussi fragiles qu'un mouchoir.
Ici, plus rien ne limite le sombre matin et soir.
Soudain sur mon chemin, enfin je la distinguai
Allongé sur le sol une silhouette tend ses bras.
Je me rapprochais d'elle, accélérant le pas
Quelle surprise dans ses yeux quand elle me remarqua.
Au final peut-être est-ce elle qui me secourra ?Démoniaque était ce monde, pourtant elle se tenait là
Peu importe le nombre d'erreurs que je faisais
Elle ne cessera d'en rigoler et de me pardonner.
Elle m'apprit ce qu'était le bonheur d'être en bas
Je lui construisis un abri, récupérant les épaves
Miettes des temps anciens, seuls les dieux savent
Leur réelles utilités. On se demande ce que mangent
Les êtres survivant à la poussière de l'éternité.
Cependant à la fin de chacun de ses versets
Elle ne cessait d'ajouter « Tu es mon Ange ».
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Poème en vrac~
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