J'aime encore me perdre dans le souvenir
De nos nuits passées dans cette étrange villa,
Une chambre en haut des escaliers, là,
Te souviens-tu comme nous aimions y courir?
Nous partions quand tout le monde dormait
Comme des voleurs volant mille baisers
Nous descendions les marches de marbre pieds nus
Dans le noir intime le plus absolu...
Ô divines nocturnes estivales
Où voilà nos escapades qui s' envolent
La caresse sur la rampe dévale
Nos mains glissent et s'affolent
Le temps presse et nous tombons
Dans les ténèbres de la chaire...
Est-ce pêcher puisque nous nous aimions?
Nous étions dans les caves de l'enfer!
Te-souviens-tu, mon ange,
Comme ce fut étrange?
Te souviens-tu que dans cette villa
Tu fis entrer le diable chez moi?
VOUS LISEZ
Nocturnes
PoetryQuand la nuit tombe, sur mes yeux Une douce langueur se pose, J'entends Morphée descendant des cieux, J'entends le chant des roses, Un parfum noir emballe mon coeur, Exaltation, psychose obscure, Et dans les bras adorateurs De Morphée, je m'aventur...