Chapitre 9 : Après la pluie le beau temps

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(Toujours point de vue de Jorge).

Ce matin, je me réveille, avec une appréhension. C'est aujourd'hui que l'on reçoit les tests de compatibilité avec Martina. J'ai peur, peur que personne de nous trois puisse lui faire don d'un rein. Même si hier, nous avions essayé de ne pas y penser, c'était très dur. Francisco s'inquiète du sort de sa sœur. Ce qui est totalement normal. Mercedes est également inquiète pour sa meilleure amie. Et moi... Bah... Je m'inquiète pour la fille, qui me plaît depuis le premier jour. Oui, oui, Martina me plaît. Mais je ne voulais pas me l'admettre, car ça ne fait qu'une semaine et trois jours que je la connais. La savoir dans ce coma, me met dans un état, pas possible. Vous savez, avant de la rencontrer, je ne croyais pas au coup de foudre. Par contre, quand l'amour vous tombe comme cela sur le coin de nez, vous ne pouvez qu'y croire. Il y a des personnes qui trouveront cela beau. Par contre, d'autres qui diront que c'est trop précipité. Mais je leur répondrais que l'on ne peut pas aller contre le destin. Martina, quand je l'ai vue, j'ai su que c'était elle, mon âme sœur, l'amour de ma vie, celle que j'ai attendue tout ce temps.

Après cette longue réflexion, je décide d'aller dans la salle de bain. Je prends ma douche, m'habille et me rase. Ensuite, je pars rejoindre Francisco et Mercedes, pour aller à l'hôpital. Sur la route, le stress monte petit à petit. En rentrant dans le bâtiment, nous nous dirigeâmes directement à l'accueil. L'hôtesse nous dirige vers la salle d'attente. Après 10 minutes interminables, le docteur, éminent spécialiste, le médecin de Tini, nous appelle. Il nous dit de le suivre dans son bureau.

- Alors voilà, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Commence-t-il par nous dire.

- Commencez par la mauvaise. Dit Fran

- Voilà, nous avons eu les résultats d'analyses : malheureusement, aucun d'entre vous n'est compatible avec Martina.

- Et la bonne ? Je m'empresse de demander.

- En fait, il y a eu une confusion et donc ma patiente n'a pas besoin de don d'organe. Annonce-t-il avec un sourire. 

Nous, nous regardons tous les trois avec soulagement. Une fois sortis de l'hôpital, Fran décide d'appeler ses parents pour leur annoncer la bonne nouvelle. Ces derniers, nous informent qu'ils sont déjà arrivés à l'aéroport. En effet, leur arrivée d'Argentine était bien prévue aujourd'hui. Nous prîmes la direction de l'aéroport pour aller les chercher. Arrivés à destination, ils étaient tous très contents de se revoir. Ces retrouvailles chaleureuses faisaient plaisir à voir. Nous décidons ensuite de retourner à l'hôpital. Mais cette fois pour rendre visite à Martina. Même si elle est toujours inconsciente. Nous sommes persuadés qu'elle nous entend. Le fait d'entendre des voix familières, être près d'elle, murmurer des paroles réconfortantes à son oreille est la meilleure thérapie dont nous pouvons faire profiter Tini.

Arrivés à l'hôpital, avec Mechi, nous préférons les laisser en famille. Nous décidons donc d'aller dehors, et de rentrer à l'hôtel. Arrivés, je décide de m'isoler dans ma chambre, de prendre ma guitare, et jouer ce même air que la dernière et chante les paroles.

(Faites comme si il était dans une chambre d'Hotel et que les filles ne sont pas là).

Mechi, qui était rentré dans la chambre, me dit :

- Tu l'as écrite pour Tini ?

Je lui réponds en faisant l'innocent :

- Non ! Pas du tout !

- Jorge ! Pas à moi, s'il te plaît ! On ne se connaît pas depuis longtemps, mais je sais reconnaître une chanson « D'amour » si je peux dire. Puis les paroles parlent d'elles-mêmes.

Une étrange noyade "Jortini"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant