Chapitre 12 : Bowling

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Jorge commence alors son récit.

- Tout a commencé le jour de ton arrivée. Je t'ai trouvé au fond de la piscine, et j'ai plongé pour t'en sortir. Ce jour-là, tu ne m'as pas trop parlé, tu étais pressé. Tu ne m'as même pas dit comment tu t'appelais. Ensuite, la seconde fois qu'on s'est vus, c'était le lendemain. À la piscine, encore une fois. Il sourit à cette penser. Plus tard dans la même journée, nous nous somme revus, au restaurant. Mercedes m'a invité à me joindre à vous. Et l'on à déjeuner tous les trois. Il fait une pause de quelles que secondes, puis il reprit. À la fin de ce repas, je t'ai pris à l'écart, pour te proposer de diner avec moi le soir même. Tu n'as pas répondu tout de suite, je t'ai donc dis d'y réfléchir et de me tenir au courant. 

Plus il me parle plus les souvenirs me reviennent.

- Dans les heures qui ont suivi, j'ai reçu un message venant de toi. Dedans, tu m'expliquais que tu avais finalement accepté mon invitation. Je suis donc venu te chercher à vingt heures, puis nous sommes partis dans un restaurant en bord de mer. Nous avons fait plus amble connaissance. À la fin du repas, je t'ai proposé une balade en digestive, sur la plage. Après de bonnes minutes à marcher, nous sommes retournés à l'hôtel.

- Eh, ensuite, il s'est passé quelque chose, ce soir-là ? Demande-je

Il répond « Non » de la tête, plus reprend.

- Le lendemain, tu m'as envoyé un message en m'invitant à venir passer la journée avec toi, Mechi et Fran. J'ai accepté. Puis je suis venu vous chercher. Nous sommes allés dans un parc, et tu as fait à Mercedes, la surprise de nager avec des dauphins. À la fin du cadeau, nous avons fait quelques tours de manèges. Puis nous sommes montés dans la voiture pour rentrer. Toust se passais bien, jusqu'à ce que....

Il ne peut continuer. Je mis alors ma main dans la sienne et lui dis tout doucement.

- Tu n'es pas obligé de me raconter la suite, je la connais.

- Je suis désolé, Martina, j'aurai dû faire plus attention. Me répond-t-il avec de la culpabilité dans la voix.

- Ce n'est pas de ta faute. Lui réplique-je.

Je ne sais pas tellement pourquoi, mais à ce moment-là, je ressens le besoin de le prendre dans mes bras. Comme il ne s'y attendait pas, il fut surpris. Alors que j'étais dans ses bras, j'aperçus une guitare poser derrière lui.

- Tu joues de la guitare ? Lui demande-je en me détachant de lui.

- Eh oui un peu. Dit-il en se tournant et en la prenant. Je compose aussi.

- Cool, joue moi un truc s'il te plaît !

Il sourit, se mit en place, et commença à gratter les cordes de l'instrument. Dès les premières notes, je réussis à reconnaitre l'air qui me trotte dans la tête depuis ce matin.

Une fois qu'il a terminé. Je m'embrasse de le questionner.

- Ça fait combien de temps que tu l'as composé ?

- Environ trois semaines pour quoi ?

- Cela va peut-être te paraitre bizarre, mais est-ce que tu me l'as chanté une fois, alors que j'étais dans le coma ?

Il semble réfléchir puis il m'avoue :

- À vrai dire, je te l'ai interprété hier quand nous sommes venus te voir avec Mechi.

À cette annonce, un flash me vient en tête, J'entends Jorge me chanter la chanson. Quelques secondes, plus tard, un autre flash m'apparut, j'entendis une nouvelle fois la voix de Jorge.

Martina ! Je voudrais te dire quelque chose, cela ne fait pas longtemps que l'on se connait, mais je ressens pour toi quelque chose que je n'ai jamais ressentie au part avant. Quand je suis avec toi, je me sens... Comment dire, je sens que tout est à sa place Te savoir sur ce lit d'hôpital, me tue, tu ne peux savoir comment. C'est moi qui devrais être à ta place. Tout ce que je te dis là, est sincère, et il n'y a que toi qui le sais. Mercedes s'en doute un peu. Je t'aime Martina, du moins je suis extrêmement attaché à toi.

Une étrange noyade "Jortini"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant