Chapitre 13 : Journée films

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Ce matin, je me réveille de bonne humeur. J'ai bien aimé la soirée bowling, hier soir. Cela m'a permis d'oublier pendant quelque temps, tous les problèmes que j'ai eus ces derniers jours. Je me lève du lit, puis pars dans la salle de bain. Je prends une douche rapide, puis m'habiller d'une robe blanche évasée. En ce qui concerne le maquillage, je reste simple, et me mis juste un trait de crayon noir. Quant à la coiffure, j'opte pour une tresse.

Une fois prête, je sors de la salle d'eau. Je pris mon téléphone, il affiche : 9h00. Je décide donc de réveiller ma meilleure amie, qui dormait toujours.

- Mechi ! Lève-toi, il est neuf heures, l'entrer pour aller déjeuner est ouvert jusqu'à dix heures.

- Oui, j'arrive ! Me répond-t-elle dans un grognement.

[...]

- On fait quoi aujourd'hui ? Demande-je à Mercedes, pendant qu'elle se maquille.

- Je ne sais pas, il faudra voir avec les gars, ils ont peut-être une idée.

Une fois que mon amie est prête, nous partons petit déjeune.

- Ah, regarde les garçons sont là ! Me prévint Mechi, quand on arrive.

Nous allons les rejoindre.

- Salut ! Comment allez-vous ? Nous questionne mon frère.

- Bien ! Lui réponds-je. Dis voir, tu sais où son papa et maman ? Lui demande-je après quelques minutes.

- Non, mais ils ne font pas tarder, je pense.

Fran, avait raison, car peu de temps après mes parents arrivent ils s'installent près de nous, et nous salut.

- Vous avez une idée de ce que l'on peut faire aujourd'hui ? Demande Mercedes, quelques que temps plus tard. Car avec Tini, nous n'en savons rien. Continue-t-elle.

- Je ne sais pas nous pourrions rester ici à regarder des films ? Propose Jorge.

- Nous sommes aux Caraïbes et toi, tu veux rester à l'hôtel regarder des films. Lui Réplique Francisco. Bravo Mr Blanco franchement, c'est une très bonne idée. Continu mon frère, en le taquinant.

Nous rigolons puis je rétorque.

- Non, mais sérieusement, ce n'est pas une mauvaise idée. En plus je suis encore fatiguée puis une journée tranquille ne nous ferai pas de mal. Non ? Demande-je ensuite à ma meilleure amie.

- Si ! Approuve-t-elle.

Jorge regarde alors mon frère et lui lance : trois contre un ! Tu as perdu !

Nous rigolons de nouveau, puis vient le moment de se poser la question de quel film voir, en premier.

- Titanic ! Lance Mechi

- Ah non ! Réplique-je. Je vais pleurer comme une madeleine. Continu-je tout en posant ma tête dans mes bras.

- Allez Tini ! Me répond Mercedes. Vous en pensez quoi, vous ? Demande-t-elle à l'intention des garçons.

- Moi ça me va ! Répond Jorge.

Je relève la tête, décidément, il me surprend de jour en jour, n'importe quel autre garçon aurai dit quelque chose du style : Ah non, c'est un truc de nanas, ce film. Mais non, pas lui.

Mercedes, quant à elle, se tourne vers mon frère.

- Bon, tant qu'à faire, pourquoi pas ! Réplique-t-il en soupirant.

Ma meilleure se tourne vers moi, avec un sourire.

- Bon d'accord, j'ai compris, je vais préparer la boite de mouchoirs. Dis-je en me levant pour aller poser mon plateau.

Ils font de même.

Une fois revenu à la table, mes parents nous disent :

- Avant de regarder Titanic, vous allez nous emmener à l'aéroport. Commence mon Père.

- Oui, il faut qu'on rentre en Argentine. Ça ne serra à rien que l'on reste ici, vu que Tini va mieux, puis Alejandro doit reprendre le travail. Fini ma mère.

- C'est dommage que vous ne pouvez pas rester. Dis-je. Votre avion est à quelle heure ? Demande-je.

- Midi et demi. Me répond mon père. Il est actuellement dix heures trente. Continue-t-il

- Bon alors, allons-y ! Propose mon frère.

- Le truc, c'est que l'on ne va pas touts pouvoir venir. Réplique-je

- Non, mais allez-y tous les quatre, et avec Jorge, on reste là. Intervins Mechi.

Je remonte donc dans ma chambre, chercher mon sac, pendant que mes parents partent prendre leurs valises dans leur chambre. Fran Jorge et Mechi nous attendent dans le hall.

Quand j'arrive dans celui-ci, ma mère et mon père sont déjà en train de dire au revoir, à Jorge et Mercedes.

- Vous avez tout réglé ? Demande-je en m'approchant d'eux.

- Oui, c'est bon, nous pouvons y aller. Me prévint ma mère.

Nous nous dirigeons vers la voiture de Jorge, enfin celle qui l'a loué. Il a passé les clefs à Francisco pour que celui-ci conduise. Car que ce soit ici ou à Buenos Aires, ils ont tous le permis sauf moi. Si je veux aller quelque part, je suis obligée de demander qu'on mît emmène.

Le trajet jusqu'à l'aéroport se passe bien.

Quinze minutes plus tard, nous arrivons à destination. Fran se gare, papa prend les valises, puis nous entrons dans le hall. Mes parents partent enregistrer leurs bagages. Puis il revient nous dire au revoir.

- Vous êtes sûr que vous ne voulez pas que l'on reste avec vous jusqu'à l'embarquement ? Demande mon frère.

- Non, ne vous en fait pas pour nous ! Réponds ma mère.

- Vous m'envoyez un message dès que vous êtes à la maison. Dis-je à mes parents.

- Oui, ne t'inquiète pas de toute façon le vol dur environ : 9 heures, Donc nous arriverons en Argentine vers 21 heures, autrement dit 20 heures heure cubaine.

Nous les embrassons une dernière fois, puis ils partent s'assoir.

Bien que je sois un peu triste, je ne pleure pas. Je sais très bien que je vais l'ais revoir dans pas longtemps. Aujourd'hui, nous sommes le 23 juillet, et notre départ est prévu pour le 26 août.

- On aurait comme même dû attendre avec eux. Me fit remarquer Fran, une fois monté dans la voiture.

- Je sais, mais tu les connais, quand ils partent, ils n'aiment pas tellement que les au revoir dur très longtemps. Réponds-je en attachant ma ceinture

Nous roulons déjà depuis cinq minutes quand Fran, aborde comme sujet Jorge.

- Comment ça se passe, avec Jorge ? Me questionne-t-il en me regardant du coin de l'œil.

- Comment ça ? Lui demande-je.

- Bah, tu t'entends bien avec lui, puis hier au bowling, vous vous êtes rapprochés. Non ?

- Non, enfin... Je ne sais pas, qu'est qui te fait dire ça ? L'interroge-je en bafouillant, gênée.

- Tini, s'il te plait, c'est évidant. Tu lui sautes dans les bras quand vous gagner au bowling, et vas-y qu'il passe son bras autour de tes épaules. Toi, qui poses ta tête sur son épaule.

Peut-être que mon frère à raison, je ne peux plus me le cacher, Jorge me plait. En même temps à qui il ne plaira pas ? Il est parfait, et je ne parle pas que du physique. Il est gentil, il est prévenant. Il chante, joue de la guitare. Oui, ça compte, le fait de jouer d'un instrument. Je ne peux pas non plus régner les paroles que je lui ai dites hier. Je le pensais vraiment lorsque je lui ai avoué, qu'il pouvait être la personne, capable de me redonner confiance en moi.

Une étrange noyade "Jortini"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant