Je n'arrive pas à dormir, ça fait plusieurs heures que je suis assises sur ce lit crasseux à réfléchir à un plan pour m'échapper d'ici. J'ai quelques idées, mais je ne crois pas qu'elles marcheront. La première est de choisir l'un d'entre nous, le plus costaud, il se positionnerait près de la porte et lorsque la porte s'ouvrira, il prendrait la personne par surprise et la maintiendrait au sol pour nous laisser le temps de s'enfuir, mais c'est très risquer. Ma deuxième idée serait de trouver un petit objet pour bloquer la porte et l'empêcher qu'elle se referme complètement.
Quelqu'un secoue mon épaule, ce qui me sors rapidement de mes pensées.
– Vite, Liv, tu dois venir. Maintenant! Me hurle Cassie.
Je me lève péniblement. Elle saisit mon bras et me tire hors de ma cellule. Tout le monde est debout devant les portes de leurs chambres respectives et Cassie court vers la sienne pour imiter les autres. Personne ne parle, attendant quelque chose, ou quelqu'un.
La porte s'ouvre dans un grincement qui produit un écho dans la pièce vide et l'homme entre, c'est l'homme qui m'a kidnapper. Il nous regarde, un par un. Son regard est froid, ne se souciant pas de nous ni de notre état. Puis il sourit.
– Parfait. Que diriez-vous que nous nous présentions tous?
Il scrute tout les prisonniers et ses yeux s'arrêtent sur Cassie.
– Je m'appelle Stéphan Connor, j'ai quarante-sept ans et j'aime jouer à des jeux amusants.
Il regarde sombrement Cassie et elle avance très lentement de quelques pas.
– M-Mon nom... je... est Cassandra... Mais mes a-amis m'appellent Cassie. J'ai 16 ans et... j'aime la... n-nature...
Je ressens la peur et la panique dans sa voix. J'aimerais pouvoir l'aider, comme elle l'a fait avec moi, mais je ne veux pas avoir de problèmes.
Stéphan hoche la tête.
– Très bien, mais à l'avenir évite de bégayer.
Sa voix agacé et en colère me procure des frissons. Cassie hoche la tête.
– Qui est le suivant?Il regarde Zack.
– Toi.
Plusieurs minutes plus tard et tout le monde s'est présenté. Tout le monde sauf moi. Les yeux vert de Stéphan me regarde.
– À ton tour.
Mon cœur bat fortement contre ma poitrine. Je sens de la nausée, je ne veux pas être malade ici, devant tout le monde. Je déglutis.
– Je suis Livia... J'ai dix-sept ans et je...
Et j'aime lire, c'était ce que j'étais censée dire, mais j'ai dis autre chose.
– Et je déteste ma vie.
– Oh. Pourquoi ça? demande-t-il d'une voix amusée.
Je n'ai pas de réel raison, mais je veux qu'il se sente mal de m'avoir emmené ici, je veux qu'il regrette.
– Je déteste ma vie parce que j'ai été kidnappé par un psychopathe pour aucune raison!
Qu'est-ce que je viens de dire? Je veux m'excuser, lui dire que ce n'était pas ce que je voulais dire, mais une partie de moi m'en empêche.
Je sens les regards des autres prisonniers sur moi, ils sont choqués et effrayés, mais je m'en fou.
Stéphan s'approche de moi et se penche pour être à la même hauteur que moi. Je sens sons haleine chaude.
– Je suis un psychopathe? il demande.
Non, non. Pas du tout!
– Oui, tout à fait.
Pourquoi tu fais ça Liv? Tu vas avoir des sérieux problèmes.
– Tu apprendras bientôt à me respecter. Maintenant, garde ta jolie petite bouche fermée pour éviter que je sois obligé de l'agrafer.
Je l'écoute a peine, je pense a la clef avec laquelle il a ouvert la porte.
Je ramène rapidement mon genou entre ses jambes. Il tombe à genoux sur le sol et je le frappe quelques fois avant de vérifier ses poches. Rien !
L'homme me pousse et je tombe sur le dos. J'ai le souffle coupé un instant, mais essais quand même de me redresser. Il me saisit par la gorge et me soulève jusqu'à ce que mes pieds quittent le sol. Je continue de lutter, de me débattre, mais sa prise est solide et ferme.
Stéphan me claque dans le mur de béton. Il rapproche son visage du mien et je sens son haleine chaude me chatouiller le visage.
– Pauvre idiote! Cri-t-il.
Son poing libre frappe mon visage. Sa prise autour de ma gorge se resserre et je lutte pour respirer.
J'essais de le frapper avec mes jambes et il me tire légèrement vers l'avant avant de me claquer une seconde fois dans le mur.
– Tu me respecteras et tu me traiteras comme ton roi, car je te possède maintenant, je te possède! Il cri.
Ma vision devient flou et je me sens soudainement faible. Sa voix semble s'éloignée.
Il me lâche enfin et je tombe sur le sol, haletant pour avoir de l'air. Ma vision s'est un peu rétablie, mais redevient flou au même moment que je sens sa botte me frapper au niveau des côtes. L'impact me fait cracher du sang et j'ai du mal à respirer à nouveau.
– Tout le monde dans vos chambres.
Je vois tout le monde se précipiter dans leurs cellules.
– J'ai dit tout le monde ! Cela t'inclus, Livia!
J'essais de me lever, mais je peux à peine tenir debout. Mes jambes sont molles et ma visions est flou. Il y a beaucoup de sang dans ma bouche, il y en a sur mes vêtements et devant la porte de ma cellule. Je sens ses mains me pousser dans le dos et je tombe sur le sol de béton froid de ma cellule.
Je rampe jusqu'à mon lit et une fois coucher, je pleure. Je pleure pour la première fois depuis que je suis ici. Je pleure parce que ma mère et mes amis me manques. Je pleure parce que je commence à perdre espoir.
VOUS LISEZ
Les jeux de la mort [RÉÉCRITURE]
HorrorLivia Hill est kidnappée suite à la fin de son quart de travail tardif. Après s'être réveillé dans un sous-sol inconnu, elle doit échapper à la douleur et la torture des «jeux» et trouver un moyen de revoir la lumière du jour avant qu'il ne soit tro...