Arthur...

03 Octobre 1991

2 h 30

Arthur, 13 ans

États-Unis

État du Jersey, New York

*Naax* « Toi t'es dans la merde, haha! »

 « Ferme-la, connard! »

*Iris* « Arthur, relaxe! Les policiers sont là. Dis-leur la vérité et tout ira bien. »

« Et puis quoi encore? Non, crois-moi ils t'enfermeront à l'asile avec les fous. »

- Arthur, ça va ?, me demandait Cindie.

- Un peu stressé, c'est tout. lui disais-je pour ne pas dire que j'étais complément en panique.

- Ne t'inquiète pas, ça va aller. On rentrera bientôt.

« Mais qu'est qui s'est passé? Pourquoi Clark n'est toujours pas là? »

Il était 2h30 du matin, j'étais au poste de police. Je n'avais aucune nouvelle de Clark. Ma mère paniquait, malgré son visage calme. Naax se tenait tranquille, signe qu'une tempête nous menaçait. Iris tentait de me rassurer, tout aussi perplexe que moi. Pourquoi avais-je été demandé au poste? On tenait à nous voir, moi et Cindie, au poste de police pour une identification, disait-on. Le téléphone avait sonné vers 22h30 la nuit dernière. La police au bout du fil semblait inquiète et sur les nerfs. Ce qui, de mon point de vue, était étrange venant d'un policier censé rester neutre et morne, voire terne.

- Bonsoir, puis-je parler à madame Rossewelt?

- C'est moi. Qu'y a-t'il?

- On requiert votre présence au poste. On nous a dit que vous connaissiez peut-être la victime. Votre fils est également demandé. Ne vous inquiété pas trop, il est possible que nous faisions fausse route.

- Bien, nous partons dès maintenant, dit-elle surprise, avant qu'il ne raccroche.

- Arthur! Réveilles-toi, on nous demande au poste de police, me lança t-elle, s'excusant ensuite de me réveiller une pareille heure.

Pour en revenir au poste, après avoir rempli un formulaire et attendu près de 3 heures, un policier, le même qu'au téléphone pensa Cindie, à en juger le timbre de sa voix, s'approcha de nous. Puis une policière apparu derrière-lui. L'homme parti avec ma mère sous prétexte qu'ils avaient des questions confidentielles ne requérant pas ma présence. Il ordonna à la masse, dite féminine, de me surveiller. Sortant de son calme qui devenait inquiétant, Naax débuta :

« Mais c'est quoi encore cette histoire? Pourquoi a-t'on été demandé ici? Qu'y a-t'il de si confidentiel pour que je n'ai pas le droit de savoir? Mais surtout, c'est quoi ce chien de garde posté devant toi? Comme s'il te croyait suspect? J'aimerais qu'il s'agisse d'un meurtre. Oh comme se serait enivrant! »

« Arrête avec tes âneries Naax! Il s'agit surement d'un simple quiproquo. Arthur, tu n'as pas à t'inquiéter. Je ne crois pas que tu sois suspecté de quoique ce soit. »

« Et si j'étais vraiment suspecté de meurtre? Non impossible, ça n'a aucun sens, bordel! »

« Pitié, pitié, pité dite moi qu'il s'agit d'un meurtre, j'en jouirais! »

« Ah tu me fais honte Naax, tu m'écœures. »

Quelques minutes plus tard, Cindie revint accompagnée d'un autre policier que je soupçonnai d'être enquêteur.

- Arthur, reste calme. Ces messieurs... et madame... vont t'amener dans une salle pour te poser quelques questions. Tu n'as pas à avoir peur. Si tout se passe comme prévu, nous retournerons à la maison dans quelques minutes.

- Quoi? Mais qu'est-ce que ça veut dire? Bor...

- Relaxe bonhomme, nous n'avons que quelques questions, me coupa l'enquêteur sans aucun respect.

- Bien sur...

L'interrogatoire, parce que tout cela ressemblait beaucoup plus à un interrogatoire qu'une simple rectification d'information, se déroula sans encombre, malgré la légère tension qui tombait avec le temps. Iris pesait les mots à ma place et j'avais enfermé Naax au creux de ma tête, histoire de ne pas tout faire foirer. Ensuite, les trois policiers me relâchèrent moi et ma mère adoptive et nous repartîmes chez nous, sous un certain malaise.

Cependant, une chose restait trouble. J'avais beau me répéter qu'il devait probablement et certainement être embourbé dans le travail ou être sorti avec des potes, le doute et l'incompréhension me narguait. Clark n'avait toujours pas donné signe de vie.

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Voilà!

Le chapitre est un peu court, mais ne vous inquiétez pas, le prochain sera plus long. Comme d'habitude, dites-moi si vous avez aimé le chapitre. 

Allez, chiao! +.+