lettre six

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PRINTEMPS 1977.

Chère Tina,

J'aime que tu me cherches des yeux parfois dans la Grande Salle.

C'est nul, qu'on ne soit pas dans la même maison, et bien embêtant. Je suis à Poufsouffle quand tu es à Serdaigle, et niveau emploi du temps, ça nous complique la vie.

Avec les ASPICs qui arrivent, il est dur de se voir, et je déteste ça. J'ai besoin de ma dose de Tina, moi, pas de révisions. Les révisions, ça craint. Je te promets qu'au moins trois fois par jour, j'ai envie de balancer mes livres dans la cheminée de ma salle commune.

À part ça, ma mère veut que je revoie ce fameux "prétendant", et comme je te l'ai affirmée, il est le garçon le plus ennuyant au monde. Mais il est de bonne famille, ce qui est suffisant pour ma très chère mère.

Te revoir fut la meilleure chose qu'il me soit arrivée cette année, que je compte passer à tes côtés tout comme celles à venir.

Je t'aime, Tina.

B E T H.

(par unechevrebleue)

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(par unechevrebleue)

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