lettre deux

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ÉTÉ 1976.

Chère Tina,

Je ne te savais pas si romantique. C'est moi, normalement, qui tiens ce rôle.
Moi et mes romans d'amour, moi et mes idéaux d'adolescente,...

Et tu sais, il y a également un nombre incalculable de choses que j'aime chez toi. Donc je propose de débuter chaque lettre à venir par une de ces choses. En attendant ta prochaine lettre, je vais l'écrire en dessous.

J'aime la façon farouche dont tu me défends.

Et oui, je suis en Allemagne pour deux longues semaines, et honnêtement, je ne comprends rien de leur langue. Mais maman voulait visiter un autre pays, et surtout s'éloigner un peu de Voldemort et de son pouvoir qui s'accroît davantage de jour en jour.

J'ai pensée à toi, tout à l'heure. Ma sœur regardait un dessin-animé moldu et elle m'a demandé si comme l'héroïne du film, j'avais un prince. Je lui ai dis que je préférais les princesses, et elle m'a répondu
les princesses sont plus belles, de toute façon. C'est vrai que le prince était plutôt moche, mais Maggie a raison. T'es plus belle que tous les princes réunis.

Je t'aime, Tina.

B E T H.

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