lettre dix

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PRINTEMPS 1977.

Chère Tina,

Je suis désolée. C'est vraiment stupide, de se disputer comme peuvent le faire nos parents. Je croyais qu'on était mieux qu'eux, je le crois toujours.

Je crois aussi qu'on peut fuir, toutes les deux, après ces fichus examens de fin d'année. Je t'aime et tu m'aimes (je l'espère en tout cas), et c'est tout ce qui compte.

Il est temps que je révèle à ma mère qui je suis réellement, qu'elle arrête enfin de me chercher un "prétendant", et il est temps que j'accepte la vérité.

Tu m'as un jour affirmé que tu comptais passer ta vie à mes côtés. Est-ce encore vrai ?
Ou n'étaient-ce que des jolis mots lancés en l'air ?

Je t'aime, Tina.

B E T H

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