Come Back To Me

Chapitre 12

Il se laisse aller contre moi en passant ses bras autour de ma taille et enfouis sa tête dans mon cou qu'il lèche du bout de la langue.

- Comment feras-tu quand je ne serais pas là pour te satisfaire ?

- Je sais amplement me contenter toute seule s'il y a urgence

- Ne me fais pas croire que cela te suffira

- Non mais cela calmera la tempête temporairement

- Viens je vais te prouver que tu ne peux pas te passer de moi dit-il en me menant dans sa chambre

- Oh mais je ne le sais déjà que trop bien tu sais dis-je en le suivant de très près

Il me soulève avec aisance et me dépose délicatement sur son lit. Il retire mes bottes, qu'il jette dans un coin de la pièce et remonte ses mains le long de mes jambes jusque sous ma robe pull où il attrape mon string et le fais glisser jusqu'à mes pieds, il se couche sur moi tendrement et m'embrasse dans le cou, me mords doucement le menton puis mes lèvres avec gourmandise tandis que je caresse ses cheveux puis son dos avant de lui retirer sa chemise, je caresse son torse de mes lèvres alors qu'il fait passer ma robe par-dessus ma tête me laissant entièrement nue devant lui. Tout en suçant délicatement mes tétons il caresse l'intérieur de mes cuisses me faisant parcourir le corps entier de frissons, je gémis légèrement en m'offrant un peu plus à ses caresses si délectables, je colle mon corps plus près du sien en finissant de le déshabiller le laissant à son tour entièrement nu comme moi. Sa bouche descend le long de mon corps et se pose sur mon sexe qu'il lèche avidement tout en introduisant un doigt en moi, puis des va et vient très lent puis de plus en plus rapide faisant en moi monter crescendo un orgasme phénoménal qui me fait crier et auquel il me rejoint avec des râles rauques.

- Mon ange tu me rends fou, je n'arriverai pas à vivre loin de toi, tu es la drogue

- Putain j'aime quand tu me fais jouir comme ça ! Pour moi aussi cela va être dur ne crois pas, j'aime tellement être dans tes bras, dans tes draps...

- Alors ne pars pas bordel de merde !

- Je ne peux plus faire marche arrière, mais je reviendrais de temps en temps

- Cela ne me suffit pas as-tu oublier ce qu'est la plus grande preuve d'amour ?

- Je ne le sais pas, dis-moi

- C'est le pardon et nous l'avons oublié

- Tu as peut-être raison

Je pose ma tête dans le creux de son cou et me mets à pleurer doucement, si seulement je pouvais lui dire pour notre enfant, lui dire que je l'aime plus que tout et que s'il le voulait il pourrait litre tout ça dans mes yeux. Il me berce tendrement.

- Pourquoi pleures-tu mon amour ?

- Car j'ai mal au fond de mon âme

- Pourquoi ? Dis-le-moi, je vois bien que tu me caches quelque chose mais je ne sais quoi, dis-le-moi mon amour, je serais toujours là pour toi

- Non tu ne l'as pas toujours été puisque tu es parti voir ailleurs

- Oublie ce passage mon ange, regarde seulement notre parcours, notre amour et tout ce que nous pouvons encore nous apporter

- Je n'y arrive pas malgré tout l'amour que je te porte et que j'ai encore à te donner

- Viens allons prendre une douche et manger un peu cela nous fera du bien

- Tu as raison et puis la soirée n'est pas finie

- Je suis heureux de te l'entendre dire car j'ai l'espoir que tu passes la nuit avec moi

- Je ne sais pas encore, je ne le devrais pas mais j'en ai bien envie, faisons les choses dans l'ordre pour l'instant c'est la douche, prem's dis-je en sautant du lit

Je cours jusqu'à la salle de bain où je m'enferme afin d'être sûre qu'il ne viendra pas me rejoindre car je suppose que c'était son intention. Je profite d'être sous le jet d'eau chaude pour pleurer toute les larmes de mon corps, cet adieu est si dur et plus je dois le quitter moins j'en ai envie et plus je l'aime c'est à n'y plus rien comprendre.

De nos jours : Lui :

Je ne comprends pas pourquoi elle s'est enfermée dans la salle d'eau, je suppose qu'elle ne veut pas que je me joigne à elle, chose que j'aurais fait avec grand plaisir, je ne me lasse pas de lui faire l'amour.

Notre soirée se passe bien, je pense que c'est en ma faveur et qu'elle va finir par renoncer à partir, il le faut sinon je deviens fou. Je l'entends qui sort de la salle de bain, sans la harceler je vais aller me doucher à mon tour sans même un regard.

De nos jours : Elle :

J'ai les yeux rougis d'avoir trop pleurer, pas maline de ce côté-là, je trouverai bien une excuse. Je m'essuie et m'enroule dans une serviette de bain puis sors de la salle de bain, je passe à côté de lui et, chose bizarre, il ne me regarde même pas, moi qui pensais qu'il allait m'arracher ma serviette, ben non pas la moindre œillade, je ne comprends pas, aurait-il changé d'avis ? A-t-il eu ce qu'il voulait et maintenant je ne l'intéresse plus ? Cela me fait mal et je sens mes yeux me piquer une nouvelle fois, j'ai encore envie de pleurer mais il ne le faut pas que lui dirais-je comme raison ?

Il sort à son tour de la douche, je me dirige vers la cuisine et mets les plats à chauffer tout en dressant la table. Je m'aperçois que finalement j'ai faim. Je lui sers un verre de whisky coca tandis que moi je ne prends que du soda, bébé oblige.

- Tu comptes manger dans cette tenue ? me demande-t-il

- Oui sauf si cela te dérange, j'ai le flegme de me rhabiller

- Euh non ça va sauf que je risque de ne pas être trop concentré sur mon assiette

- Ce n'est pas grave comme ça y'en aura plus pour moi dis-je en riant

- Comment cela se fait que tu as les yeux rouges ? demande-t-il en touchant mon visage

- Oh ce n'est rien... je me suis mise bêtement du savon dans les yeux

- C'est vrai ce mensonge ?

- Ce n'est pas un mensonge, pourquoi dis-tu ça ?

- Je ne sais pas... j'ai des doutes sur la sincérité de ta réponse mais bon je te laisse le bénéfice du doute

- Monsieur est trop bon, dis-je en faisant une courbette

- Alors à table, j'ai une faim de loup

- Moi aussi et pas que de lasagnes dis-je en lui lançant un regard charmeur

- J'espère bien car je reprends toujours au moins deux fois du dessert

- Gourmand ! dis-je en riant

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