Journal d'un militaire amoureux

Jour 6

C'est le grand jour... Louis et moi, ainsi que 5 autres hommes sommes en première ligne...

Notre mission : sauvé un maximum d'otages... Je n'ai pas peur de mourir, mais j'ai peur pour mes amis Louis et surtout pour Franck...

Nous pénétrons dans l'enceinte du village, il y a un problème... Les résistants sont beaucoup plus nombreux que prévus...

Je cours parmi les balles. Je ne perds pas mon sang froid. Louis est à terre, comme 4 autres de mes compagnons, c'est un massacre... Je me précipite vers Louis, avec horreur, je découvre la balle logée dans sa tête. Je regarde rapidement le reste du bataillon qui se fait canarder quand je me prends une balle dans les côtes,  je me mets à l'abris.

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Ça fait 20 minutes que je suis caché, ils sont tous mort. Tous... Je regarde vers les montagnes les snipeur n'y sont plus... donc il ne sont pas morts. Cette pensée me soulage. Des hommes approchent, je me cache, il faut que je retourne au camp...

Combien d'hommes sont tombés ? songeais-je en courant parmi les corps
50 peut-être 60... Je cours autant vite que je peux.

J'arrive au camp, enfin. Je cours à l'infirmerie pour faire soigner mes côtes.. J'ai mal, je regarde dans l'infirmerie, il y a une dizaine de personnes. L'infirmière me pose des questions pendant qu'elle commence à me mettre des bandages, si il y a d'autres personnes qui ont survécu? En quelle ligne, j'étais? Comment je m'appelle? A la réponse de cette dernière question, elle s'arrête et dit qu'il y a un jeune hommes qui cherche quelqu'un du même nom que moi et me demande si je connais un certain Franck. Je me relève alors d'un bond.

Il crois que je suis mort!

Je sort en courant de l'infirmerie, j'ai mal, je saigne, mais je cours jusqu'à ma tente.

Au moment où je rentre, je vois Franck en pleur et je m'écroule vidé de mon sang...