🔶 Troisième partie 🔶

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1 an après cette terrible histoire, ma sœur eue droit à des attouchements venant de mon beau-père. Mais qu'avait t-elle fait pour mériter ça ?
Elle s'était donc plainte à plusieurs reprises auprès de ma mère, et celle-ci ne la croyait pas. Personne ne la croyait à part moi. Je la croyais car je voyais.
Un beau père qui rentre à moitié nu dans le lit d'une fille qui n'est pas sienne est-ce normal ? À savoir que mon beau-père est "musulman". Il est chiite. Vous allez vous dire "Ah bah c'est normal alors, ça ne m'étonne pas."
Et vous avez raison de penser ça, les chiites.. qu'Allah les maudisse !

Passons ce brief discours sur ces chiens et continuons donc l'histoire.

Ma sœur avait donc subit ces attouchements pendant 3-4 ans. Elle n'en avait pas parlée pendant un bon moment jusqu'à ce qu'elle mûrisse.
Elle était donc aller au poste de police le plus proche pour déposer une plainte contre ce sale pervers.
Ceux-ci ne l'avaient pas cru.
Aucun membre de la famille ne l'avait cru non plus. Excepté moi.

J'ai été méchante et égoïste envers elle. J'ai menti devant Allah et je ne me le pardonnerai jamai.
Il fallait donc que la police m'interroge, car j'avais l'âge de la raison. Et j'avais menti ! Je n'avais pas défendue ma sœur ! Ma sœur de sang ! Subhanaa Allah ! Comment peut-on faire ça à sa propre sœur ? Moi et ma sœur c'était dispute sur dispute. La journée bien sûr. Le soir on étaient tellement proches. On étaient tellement joyeuses ensemble. Et je l'avais trahie. Qu'Allah me pardonne. Je suis en pleure.

La raison pour laquelle j'avais menti, c'était ma mère. Avant de me faire interroger, elle me frappait jusqu'à ce que je dise "Oui je dirai ça."
Naعam, ma mère est une kuffar, qu'Allah la guide.

Ma mère savait que ma sœur ne mentait pas. Elle le savait car ça se voyait dans ses yeux, le regard d'une mère ne trompe pas. Je supposais qu'elle niait la vérité à cause des enfants.. ils étaient petits et elle ne travaillait pas. Donc si le père serait allé en prison, les enfants et moi c'était le foyer direct. Ma mère n'avait donc pas le choix. Je ne pouvais pas la haïr pour ça, elle pleurait la nuit pour que ma sœur réussisse à s'en tirer. Elle priait pour que plus rien de ce genre lui arrive à nouveau.

Après cela, ma sœur avait été suivie par une nouvelle éducatrice, elle venait à la maison à 6h du matin comme si c'était chez elle. On en avait marre.

Passons.

Ma conversion à l'Islam, découverte de la Salafiyyah. 🌹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant