Chapitre 11

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PDV : Aaron

Je me lève. La nuit a été agité : Lahisa a cauchemardé toute la nuit et elle a crié dans son sommeil. Mais malgré tout cela j'ai réussi a me reposer. Quand je m'approche de Lahisa elle se retourne et je retiens une larme peu virile. Ses yeux sont soulignés de cernes noirs et son visage déjà fin est presque osseux. Mais comment ma Lahisa s'est transformé en ce squelette. Je la détaille, son visage de peau mâte et ses yeux bleus feraient tombé le plus terrible des dragons. Ses cheveux secs normalement parfaits tombent en cascade jusqu'à ses reins. Elle est habillé de vêtements de cuirs depuis hier. Mon regard tombe sur ses bras et j'étouffe un juron, ses blessures se sont infectées. Je cours vers mon sac et je sors des produits. Je les appliques sur les plaies de Lahisa et je lui fait ingérer plusieurs comprimés. Après mettre occupé de Lahisa je mange puis je vais chercher mon sabre et pas mal de couteau à lame large et quelques dagues, j'enfouis tout cela dans ma veste qui comporte beaucoup de poches, sauf mon sabre que je cale sur mon dos. Je passe voir une dernière fois Lahisa et je lui dépose un bisou sur le front, cet amour fraternel est indissociable et c'est ce qui fait notre force. Je sors de la grotte, la lumière m'aveugle. Je me mets face au vide. Le vide que je trouve bien rempli de nuages. Enfin je saute, ailes pliées à la verticale tête la première. À trois cent mètre du sol j'ouvre mes ailes et je vole de quelques battements. Je me dirige à toute allure vers la forteresse. La dent du ciel n'est pas très loin du château, je l'atteinds en une poignée de minute. Je passe directement dans la cour sans dédaigner passer par la porte. Je veux me rendre directement à la salle du conseil. C'est le matin je ne doute pas que le conseil est au complet, puis en plein milieu du chemin je m'arrête car je viens de voir une porte. Pas une porte, la porte, la porte de l'infirmerie. Je veux voir l'état de ma mère... et de mon père,même si j'aurai préférer perdre un bras plutôt que de l'avouer. J'entre dans l'infirmerie et je me rends dans la chambre où je les ai vus la dernière fois. Ils y sont. Je regarde ma mère sa peau est pâle est elle à une perfusion... minute une perfusion. Mais elle n'a pas besoin d'une perfusion. Je regarde le produit qui est mis dans la perfusion, c'est un sédatif je m'approche de la même perfusion qu'à mon père, idem. Alors là c'est la guerre. Je débranche les perfusion et j'essaye tant bien que mal de réveiller mes parents. Ils sont un peu groguit mais ils vont bien. Je repasserais les voir plus-tard. Je mets les perfusions dans ma poche et je reprends ma route vers la salle du conseil. Quand j'arrive devant les gardes me regardent d'un air surpris, je n'ai pas envie de perdre mon temps, le tranchant de ma main s'abat sur les nuques des gardes. J'ouvre la porte et je pénètre dans la salle. Toutes les personnes présentes me regardent et mon grand-père prends la parole :

- Aaron, enfin te voilà, puis en s'adressant au conseil il déclare, je vous avez bien dit qu'il partait en promenade et qu'il n'y avait aucun besoin de renommer Ahmed héritier.

Les personnes du conseil se questionnent du regard et enfin quelqu'un prends la parole, Alizé ma tante par alliance :

- Avouez qu'Aaron est parti sans rien dire, il n'a même pas pris la peine d'écrire un mot.

- Et même si il l'avait fait avouez que vous auriez donner le titre d'hériter à Ahmed.

- Il est vrai que....

Ils commencent sincèrement à me courir sur le haricot à faire comme si je n'étais pas là et je sens que je vais craquer. Mon grand-père reprends la parole pour une autre tirade quand Ahmed pénètre dans la salle :

- Aaron mais que fais tu ici ? Tu es venu en visite pour tes parents ? Tu sais ils ne se sont toujours pas réveillés.

C'en est trop. Cet enfoiré drogue mes parents juste pour le pouvoir et il me parle comme si j'étais un gosse de trois ans. Je vais exploser, mais je me souviens des leçons de ma mère, rester calme. Puisqu'il veut jouer alors on va jouer :

Poèmes nocturne ( En pause partiellement)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant