Chapitre 15

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Samedi 6 Juin

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Samedi 6 Juin

Cette nuit, je ne suis pas rentré au bungalow, j'avais besoin de réfléchir, alors j'ai dormi avec Armin. D'heures en heures je me suis repassé la scène dans la tête. C'était affreux.

Les premières semaines, je n'avais pas ressenti d'attirance pour B.B, parce qu'elle me donnait l'impression d'être une enfant dans un corps de femme, d'être fragile et malade... mais l'avoir revue comme ça, confiante et sûre, parfaitement normale hormis la parole, j'ai complètement perdu les pédales.

Heureusement j'ai réussi à éviter le pire et je ne sais toujours pas comment j'ai fait, connaissant ma faiblesse pour les filles. Je m'en serais tellement voulu. Tout aurait été gâché, comme avec Kim, sauf que là, ça aurait été plus grave encore, parce que je ne pense pas que B.B puisse encaisser comme elle.

Je ne veux pas perdre cette étrange relation que je partage avec B.B et qui m'est si chère, j'ai déjà perdu mon amitié avec tellement de filles et ça me ronge. Je réussis toujours à repousser les gens, volontairement où involontairement, je suis passé maître en la matière. Ils finissent toujours par m'abandonner.

Ce matin j'ai deux cours de Paddle, puis le reste de ma matinée est libre. Je décide de tenir compagnie à Alexy sur la plage, puisqu'il s'emmerde toujours au boulot. Je traverse donc le complexe et me rends sur la plage. Il est perché sur sa chaise de secouriste et regarde la mer avec un air maussade.

Jamais je ne pourrais pas passer des journées entières comme ça. Les gens pensent que c'est le boulot de rêve mais ils n'ont jamais glandé des journées entières sur ce perchoir.

J'attrape le bois de la chaise et la secoue fermement, alors il gueule et s'accroche. Quand il me voit, il fronce le nez et je ricane avant de lui tapoter la jambe pour le saluer.

Je reste avec lui une bonne heure entière, nous discutons de tout et de rien, jusqu'à ce qu'il cesse tout à coup de parler et regarde par-dessus son épaule. Une plainte dramatique lui échappe.

— Madame Meyers se noie... Si je dois encore embrasser une seule meuf je me suicide.

J'en soupire exagérément et m'attache les dreads.

Sea, Sex & SurfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant