Castiel et Dakota ont vieilli, ils ont quitté le lycée et ne sont plus des adolescents, mais sont-ils adultes pour autant ?
Surf, plages, filles et amis. Tout sourit au jeune Australien. Mais que peut bien cacher le sien de sourire ? Les blessures d...
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Dimanche 19 juillet – Castiel
Le parking est sombre, désert. En pleine nuit les hôpitaux n'ont vraiment pas la même aura. Je les trouve effrayants... sans compter que me tenir clandestinement à travers la porte de secours de l'escalier métallique n'aide pas beaucoup.
Je suis tellement nerveux que je m'agite sur place, surveillant les rondes des infirmières en entrebâillant la porte d'acier. Soudain quelqu'un monte les marches grises, je penche la tête et souffle de soulagement en apercevant les dreads blondes de Dakota.
— C'est bon, on t'a vu sortir ?
— Oui, répond-il en arrachant ses fringues. Je suis passé deux fois devant la caméra de l'ascenseur.
J'acquiesce puis ouvre le sac de sport, il y range ses habits puis récupère un survet bleu. Moi j'enfile une de nos cagoules de snow en laine épaisse.
— On devrait braquer la superette d'à côté tant qu'on y est.
— Tity commence pas.
— Ouais. Pardon.
J'inspire profondément pour me calmer. Dakota lui, semble déterminé comme jamais. Il se enfile son passe-montagne rouge puis hoche la tête en guise de signal. J'appuie sur la barre de la lourde porte et nous pénétrons dans le couloir.
Comme prévu il est désert, éclairé simplement par les sorties de secours. Après quelques mètres nous arrivons devant la bonne chambre. Dakota y pénètre rapidement puis nous retirons les sangles qui entravent B.B. Je soulève mon débardeur en même temps qu'il lui ouvre la blouse. Il lui retire vite les électrodes des moniteurs et me les colle sur la poitrine avant de me mettre le clip sur le doigt. D'un même réflexe, nous nous crispons et observons les écrans, mais comme plus tôt dans la journée, la manœuvre a fonctionné et ce sont mes signes vitaux qui prennent le relai en bip silencieux.
— Putain merci, fais-je d'un souffle.
Dakota est déjà en train de tirer sa douce beauté inconsciente dans ses bras. Il la cale bien contre lui puis me regarde au travers de la fente du tissu.
