Chapitre 1

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Samedi 9 Avril

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Samedi 9 Avril

Castiel est perdu dans sa contemplation et je le laisse savourer, je comprends tout à fait ce qu'il peut ressentir. Je ne suis pas foutu de quitter cet endroit plus d'une semaine, alors cinq mois ? Impossible. Je le regarde du coin de l'œil avec un sourire. Ouais, mon meilleur-pote m'a manqué c'est un secret pour personne, cet hiver Armin m'a même menacé de se trancher les veines si j'osais dire encore une seule fois « Castiel ».

Il frotte ses cheveux rouges puis lâche une plainte déchirante.

— Bon ! Nourris-moi ou je m'évanouis !

Je l'entraine vers le bungalow de mon oncle et je lui ouvre la moustiquaire quand il entre. Il jette son sac à dos sur le canapé et il regarde le salon avec soulagement, comme s'il était rassuré que rien n'ait changé.

Il n'a pas à s'inquiéter, ce bordel de bois ne bougera pas d'un poil. Mon oncle l'a gagné aux cartes il y a des siècles de ça et il est tellement pote avec le préfet qu'aucun écolo n'a jamais réussi à faire détruire le « monstre de bois».

Cette plage est déserte, personne n'y va elle est bien trop loin des habitations et il n'y a pas de route accessible. On ne fait chier personne ici, on est juste deux Australiens perdus dans notre dune.

En parlant de lui, Boris débarque du couloir et Castiel lui lance un sourire carnassier. Mon oncle soupire exagérément et s'approche pour le serrer dans ses bras bourrus. Il sait que Castiel déteste qu'on le touche, il le fait juste pour l'emmerder. Il se recule et le regarde des pieds à la tête avec une tête moqueuse.

— J'ai parié deux cents balles que tu reviendrais. T'es pire que les moustiques j'me débarrasserai jamais de toi.

— Ouais-ouais, lui lance mon pote. Bon quand est-ce que tu te tires pour que je récupère ma chambre ?

J'éclate de rire et Boris grogne en frottant son large torse musclé.

— C'est MA baraque p'tit con.

Sea, Sex & SurfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant