Carnaval | Shizaya

Chapitre 2

Doux.

Ce fut la première sensation qu'Izaya ressenti à son réveil.

Il était dans quelque chose de doux et chaud. Rien à voir avec les mains glacées qui l'avait frappé ou la dureté de la ruelle dans laquelle il avait été jeté.

Il ouvrit délicatement les yeux et regarda autour de lui: il était dans un lit installé dans une pièce blanche. Le soleil inondait la pièce depuis une grande fenêtre à sa droite. Il mit quelques instants seulement à comprendre qu'il se trouvait chez Shinra. En effet, il y avait déjà été quelques fois quand Shizuo ne le loupait pas.

Izaya remarqua qu'il portait un vêtement bleu clair (voir média, je sais pas comment appeler ça), qu'il avait de nombreux bandages tout le long du corps notamment sur le torse et le bras gauche et qu'une perfusion était attachée à son bras droit.

Lorsqu'il tenta de se redresser, il fut pris d'une vive douleur à la tête.

'Ne bouge pas Izaya-kun~' chantonna une voix familière près de sa tête. Izaya, tourne le regard dans cette direction pour apercevoir Shinra qui feuilletait un livre à la tête du lit.

Le médecin lui sourit et lança: 'J'ai été très étonné que quelqu'un t'es amené ici... ne le prends pas mal mais je n'imaginais pas que quelqu'un puisse te secourir comme ça... Encore moins Shizuo-kun-'

Izaya se figea à ce nom... Quoi ? Shizu-chan ?

Shinra poursuivit: 'Il t'a ramené hier soir dans un état épouvantable... il m'a demandé de te soigner et ça doit faire environ douze heures que tu dors. Shizuo-kun et Celty sont en train de préparer le déjeuner dans la cuisine. En ce qui concerne tes blessures, elles sont multiples: des dizaines d'entailles assez profondes causées sans doute par une ceinture sur le torse dont certaines avec un grand risque d'infection, un faible traumatisme crânien, des ecchymoses un peu partout, des écorchures et des coupures sur le visage et à l'arrière de la tête. En ce qui concerne ton bras gauche, il n'est pas réellement cassé mais violemment fracturé, il pourrait se casser si tu force trop. Évite de le bouger pour au moins un mois, même si je sais que tu es gaucher. en revanche, ton tibia droit est cassé lui, je ne t'ai pas mis de plâtre mais une atèle (me demandez pas pourquoi svp)'

Izaya ferma les yeux un instant: c'était trop dur à digerer pour lui en ce moment.

1- Il se fait démolir par une bande de bâtards qui attaquent à dix contre un

2- Shizu-chan, son ennemi juré depuis le lycée le sauve et l'emmène chez Shinra

Il allait la sensation d'être dans ce genre de rêves qui n'ont pas de sens...

L'informateur gémit légèrement et tenta à nouveau de se redresser. Cette fois, Shinra l'aide et le déposa doucement en position assise.

'Pourquoi ? ...Shizu-chan... ?'

La voix d'Izaya était rauque de trop avoir crié. Il n'en revenait toujours pas.

Le médecin clandestin haussa les épaules et sourit: 'Peut être... Voulait-il juste te prouver qu'il est humain après tout ? Tu veux que je l'appelle ?'

Izaya secoua vivement la tête: la brute était la personne qu'il voulait voir le moins actuellement.

Shinra hocha la tête et poursuivit: 'Comme tu t'en doutes surement, tes blessures sont vraiment graves et donc tu vas devoir te ménager. Déjà, tu resteras jusqu'à la fin de la journée chez moi, ensuite, tu vas devoir arrêter de travailler un certain temps et te reposer. Je sais que c'est dur pour toi mais vraiment, ne t'agite pas ou cela pourrait finir très mal.'

Izaya se figea. C'était une blague pas vrai ?
Il se tourna vers le médecin clandestin et marmonna: 'Je... je peux pas... il faut que je travaille ...je dois-'

Le brun ne le laissa pas terminer: 'Tu dois récupérer ! Je sais pas sur quoi tu travailles mais ça m'étonnerai que cela soit plus important que ta propre santé.' Il fit une pause et reprit: 'tu pourrais en mourir Izaya... tu comprends ?'

Izaya ferma les yeux. Il se sentait nauséeux et avait des vertiges. Des frissons incontrôlables parcouraient tout son corps, son cerveau semblait marcher au ralenti. Shinra continuait à lui parler mais il entendait plus rien tandis que des points noirs envahissaient sa vision.

'J...j'ai besoin de prendre l'air...' arriva-t-il a murmurer.

Il tenta de se lever de son lit et chuta sur le carrelage froid de la chambre d'ami.

Enfin, plus qu'une chambre d'ami, il s'agissait en fait d'une sorte de chambre d'hôpital à domicile. C'est ici que le médecin clandestin pouvait garder ses patients qui avaient besoin de repos. La chambre était blanche, le sol était un carrelage damier blanc et noir, sur la gauche se trouvait une armoire remplit de médicaments et de matériel de médecine, ensuite se trouvait le lit avec un goutte-à-goutte et enfin sur la droite, une large fenêtre.

Izaya tenta de ramper sur le sol tant il était en manque d'air. Shinra cria quelque chose qu'il ne comprit pas alors que la porte s'ouvrit à la volée.

L'informateur ne voyait plus rien mais il sentait de fortes mains l'empoigner et le porter jusqu'à son lit tandis qu'un un grand courant d'air lui fit comprendre que la fenêtre venait d'être ouverte.

'Respire' murmura une voix à son oreille.
Son cerveau était tant embrouillé qu'il ne savait même pas à qui appartenait cette voix qui continua: 'Calme toi et respire, tu vas bien maintenant.'

Izaya essaya de suivre les indications qu'il entendait et tenta de réguler son souffle. Il ferma les yeux et se laissa glisser sur l'oreiller en attendant que sa tête arrête de tourner pendant que quelqu'un, sûrement Shinra, lui remit dans le bras la perfusion qu'il avait sûrement arraché en tenant de se relever.

'Je t'avais dit d'essayer de pas t'agiter' bougonna le médecin.

Le noiraud ouvrit de nouveau les paupières. Sa vision s'éclaircit et il pu distinguer à côté de son lit Celty, qui malgré son absence de tête semblait paniquée, elle écrivit rapidement sur son PDA 'tu vas bien', ensuite Shinra qui remettait en place les instruments qu'il possédait et enfin, à sa droite, la personne qui l'avait remis sur son lit et qui avait murmuré ces mots encourageant à l'oreille, celui qui le regardait avec un mélange d'inquiétude et de douceur et sûrement la personne la plus 'tâche' auprès de l'informateur:
'Shizu-chan ?!'

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Dooooonc voilà pour ce chapitre qui introduit la suite (donc les séquelles de l'agression en fait)
J'ai un peu galéré comme à la fin je savais plus vraiment quoi écrire. Finalement j'ai fini par finir ce chapitre avec plus de 1000 mots. Comme le premier.

Je m'excuse pour les fautes évidemment et j'espère que cela vous plaît toujours autant.

Merci à ceux qui commentent vraiment ça me fait plaisir parce que je suis vraiment le genre de fille à abandonner rapidement. Et je veux vraiment pas abandonner cette fiction.

Shizaya est la raison de vivre.

On se retrouve au chapitre 3 ~(^-^~)

Ps: elle est Chou l'image en multimedia hein XD