Carnaval | Shizaya

Chapitre 4

/!\ j'hésite beaucoup à changer le nom de l'histoire donc si vous avez mis cet fic dans votre bibliothèque et que vous avez une notif Shizaya avec un nom que vous ne connaissez pas c'est sûrement moi ^^

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Izaya avait un plan...

Si on pouvait appeler ça un plan.

Il attendit que tout le monde soit couché, sortit de son lit, ignora la douleur sourde qui lui provoqua sa jambe droite et marcha d'un pas lent vers l'entrée de la chambre.

Il attrapa au passage son éternel manteau noir à fourrure et ouvrit discrètement la porte, marchant sur la pointe des pieds... Ou plutôt sur la pointe de son pied gauche et en laissant traîner le droit, il franchit le couloir qui le séparait de la sortie de l'appartement. Oubliant la discrétion, il se traîna dans l'ascenseur et appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. Un fois en bas, il marcha péniblement vers l'extérieur.

Remarquant ses poches vides, l'informateur renonça à appeler un taxi (forcément) et entama une longue et douloureuse marche jusqu'à son appartement.

Malheureusement pour lui, il lui fallut uniquement (y'a beaucoup trop de -ent dans mon texte ça me stresse X( désolée) une dizaine de pas pour remarquer que son corps n'était pas en état. Sa jambe lâcha et il du se tenir à un poteau de signalisation pour ne pas tomber. Le noiraud inspira un bon coup et tenta de reprendre sa déambulation chaotique. Peine perdue. Sa jambe céda de nouveau et cette fois-ci il ne pu se rattraper. Il allait chuter quand il sentit deux bras musclés l'empoigner.

Il tourna la tête pour apercevoir Shizu-chan qui le retenait fermement.

'Oi, tu aurais pu me prévenir que l'on partait.' lança la brute, il fit une pause et continua: 'Tu veux de l'aide pour marcher ?'

Izaya essaya de se dégager de l'étreinte du blond en lançant:

'Shizu-chan, pourquoi est-ce que tu fais ça ?'

Ledit Shizu-chan le regarda sans comprendre: 'Pourquoi quoi ?'

Izaya leva les yeux au ciel agacé avant de poursuivre: 'il y a même pas un jour, j'étais la personne que tu détestes le plus au monde et aujourd'hui  tu me sauves quand je me fais agresser, tu acceptes devenir mon garde du corps, tu me proposes de l'aide -dont je n'ai pas besoin- tu me et tu dis ne pas me détester ? Quelle taille doit faire ton cerveau pour avoir oublier ça ?'

Shizuo soupira et fit mine de réfléchir un peu, et déclara d'une voix calme:

'Oui, tu as raison je te détestais. Mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé, quand je t'es vu ce soir là, tu avais l'air si faible (l'informateur se crispa à ses mots) tu avais l'air... Humain ? Oui, humain. Sur le coup, j'ai pensé que même toi tu ne méritais pas ça. Et puis, après... C'est beaucoup réfléchit aujourd'hui ( C'est possible ? ) et je me suis dit qu'il y a énormément de raisons pour lesquelles nous nous détestons mais... comment dire... On peut passer à travers ça ? Je suis sûr qu'on aurait pu être amis Izaya, si on ne s'était pas rencontrés dans ces conditions sûrement...'

Le noiraud perdit le peu de patience qui lui restait et hurla: 'MAIS QU'EST CE QUE TU RACONTES SHIZU-CHAN ? ME DIT PAS QUE TU ES SUFFISAMMENT CON POUR CROIRE QUE LES CHOSES POURRONT S'ARRANGER ENTRE NOUS ? C'EST TOI QUI A COMMENCÉ À ME DÉTESTER TU TE SOUVIENS ? MAINTENANT LAISSE-MOI, J'AI PAS BESOIN D'AIDE TON COMPRENDS ÇA ?'

Izaya reprit son souffle, il n'avait pas l'habitude de perdre son sang froid mais s'en était trop pour lui, il aurait voulut que rien de tout cela ne se produise, il aurait voulut ne pas être là ce soir-là, ne pas être passé dans cette ruelle...