Carnaval | Shizaya

Chapitre 5

Quand Izaya ouvrit les yeux, il ressenti deux choses : l'étouffement, il avait la sensation d'être à court d'oxygène et le froid, comme si on l'avait enfermé. Il tata des mains le noir qui l'entourait et se figea, il était dans... une boîte ?

Ses mains touchaient le bord de chaque côté de son corps et à 10 cm de son visage. Oui, il était allongé dans une sorte de boîte. (Comment faire de la pub cachée pour son autre fiction merci merci on peut m'applaudir)

Puis la réalité le frappa, il était enfermé dans un cercueil ! Il était enterré vivant !

Il donna de grands coups sur le haut du cercueil en hurlant

'Laissez-moi sortir ! LAISSEZ-MOI SORTIR !'

Mais il savait que personne ne l'entendrait, comme personne n'entendait ses coups désespérés qui étaient étouffés par la terre au-dessus de lui

Izaya se leva en sursaut, trempé de sueur, sa vision était brumeuse et il mit quelques dizaines de secondes à remarquer qu'il était dans son lit, chez lui. Et si tout ceci n'était en fin de compte qu'un rêve ? Il tenta de se frotter les yeux mais ressenti une vive douleur dans son bras gauche. Il remarqua le bandage et tout lui revint en tête. Il se souvint de sa dispute avec Shizuo dans la rue et puis...

Izaya rougit de honte.

Shizuo l'avait porté.

Comme un gosse.

Mais il s'était au final senti bien dans ses bras musclés, le corps de l'ancien barman était tiède malgré le froid environnant et Izaya n'a pas tardé à s'endormir.

Il pouvait mourir de honte maintenant. Il n'oserait plus jamais regarder la brute dans les yeux.

L'informateur blessé resta quelques instants dans son lit avant de décider de se lever.

Il allait sortir de sa chambre quand la porte s'ouvrit d'un coup, manquant de peu sa tête.

Izaya leva les yeux vers le coupable et marmonna d'une voix ensommeillée :

'Oui, bonjour à toi aussi Shizu-chan'

Ce dernier rougit légèrement et grommela :

'Je voulais juste vérifier que tu allais bien stupide puce, je t'ai entendu crier, qu'est-ce qui t'arrives'

'Oh...' c'était au tour de l'informateur d'être gêné à présent.

'J'ai juste fait un cauchemar, c'est tout' Il s'interrompit avant de lancer d'une voix plus joyeuse :

'Petit déjeuner ?'

La brute hocha la tête tandis que les deux sortaient de la chambre il annonça :

'Je l'ai préparé toute à l'heure lorsque tu dormais encore

- Oh !~ Shizu-chan sait cuisiner ?~ Qui l'eut cru ?' le taquina Izaya

Le blond frappa doucement la tête du noiraud, le décoiffant encore plus qu'il ne l'était déjà.

'Evidemment que je sais cuisiner ! Je vis seul je te rappelle.

- C'est si triste~'

C'est alors qu'Izaya s'arrêta. Hier soir il dormait quand le barman l'a amené dans sa chambre, mais ce matin, bien réveillé et debout, il se retrouva face à son ennemi mortel : l'escalier.

Il inspira un bon coup et, en s'accrochant à la rampe, descendit une marche.

Ce qu'il regretta aussitôt en sentant la douleur dans sa jambe droite.

Il serra les dents et tenta de continuer sa descente mais il entendit un soupire derrière lui ainsi qu'un :

'Pourquoi a-t-il fallu que tu sois si borné ?'

L'informateur se retourna à temps pour voir Shizuo l'attraper et le monter sur son dos aussi facilement que si c'était un sac.

'Lâche-moi protozoaire !' s'écria aussitôt le noiraud alors que le blond l'entrainait vers la cuisine dans laquelle l'attendait une grande assiette de bacon et d'œufs brouillés.

Izaya s'assit à table et observa le petit déjeuné qui l'attendait comme s'il s'agissait d'une bombe à retardement. Ce qui arracha un petit sourire à l'ancien barman.

'Ne t'inquiète pas vermine, je ne l'ai pas empoisonné.'

Ladite vermine observa encore quelques secondes l'assiette avant de mâchonner prudemment un bout de lard. Très vite suivit d'un deuxième, d'un troisième avant qu'il ne dévore tout le reste en un clin d'œil.

'MAIS C'EST BON EN FAIT !' s'écria-t-il après s'être léché les doigts.

Shizuo leva les yeux au ciel d'un air amusé et mangea sa propre nourriture.

Quand il eut fini, il remarqua qu'Izaya était au téléphone dans le salon. Il se rapprocha pour tenter d'écouter la conversation mais l'informateur venait de raccrocher.

'Shizu-chan~ !' chantonna le noiraud quand il vit ce dernier arriver, 'prépares-toi nous devons sortir voir un contact !

- quel contact ?

- quelqu'un qui pourrait bien me donner l'identité de ces charmantes personnes que j'ai croisé avant-hier soir...'

Le collecteur de dettes n'insista pas et suivit son employeur qui mettait son manteau et sortit dans la rue.

Izaya marchait d'un pas douloureux dans la rue, boitant péniblement en se tenant à tout ce qui pouvait lui tomber sous la main: un poteau, une poubelle, une rambarde, Walker -tiens salut Walker !- ,...

Shizuo se positionna sur la gauche de la puce, un peu derrière lui (en anglais, Shizuo appell Izaya 'flea' ou 'louse' ce qui veut dire 'puce' même si ça fait bizarre en français XD) de manière à le soutenir sans que cela soit visible. Ce dernier soupira de contentement et c'est ainsi qu'ils firent le trajet jusqu'à un vieil immeuble à moitié en ruines. 

'Izaya... T'es sûr que c'est ici que tu trouveras tes réponses ?' demanda le garde du corps en regardant l'immeuble d'un air soupçonneux, il haussa les épaules et marmonna: 'quoi que cela conviendrait bien à ce style d'individus mais bon...'

L'informateur secoua la tête et ricana: 'bien sûr que non Shizu-chan, l'immeuble à visiter est celui juste à côté, qui habiterai dans une épave comme celle-là ?' 

Shizuo se renfrogna et marmonna quelque chose d'inaudible avant de suivre le plus petit vers le bâtiment. Une fois entrés dans le hall, le blond ressenti comme un malaise, un instinct au fond de lui qui lui soufflait 'quelque chose ne tourne pas rond'. Il sur ses gardes, observant ses environs. 

Soudain, il y eut un bruit assourdissant: comme si le ciel au dessus d'eux se déchirait. L'immeuble se mit à trembler et les lumières clignotèrent. Shizuo tenta de saisir la main d'Izaya mais le sol semblait s'ouvrir et ce fut le noir complet.

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TUM TUM TUM TUUUUUUUUUUM
Désoléééééeee pour le retard mais c'est le pont de l'ascension là *^* je vais essayé de me rattraper. Je vais désormais commencer à écrire le chapitre 3 de Enterré, pour ceux qui l'ont pas encore compris, je fais un chapitre sur deux (donc un de carnaval, un de enterré et ainsi de suite)

Sinon, je suis consciente que ce chapitre est trèèèèèèèès nul mais je veux que le prochiane soit flippant (même si je suis pas très douée pour les trucs flippants et donc c'est un peu comme une 'introduction')