Chapitre 5 : La rencontre

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- Debout Léo !

Piers me secoue violemment. Je me réveil sans trop savoir où je suis. Je me sens groggy, les jambes tremblantes alors qu'il me sort du lit de force. J'essaie tant bien que mal de sortir de ma torpeur. L'anesthésiant fait encore de l'effet,j'ai du mal à réfléchir. Tout se bouscule dans ma tête, mais j'essaie de repenser au dernier événement. Où suis-je me dis-je?Ah oui à l'hôpital. Mais pourquoi ? Les souvenirs reviennent progressivement. La mission, les explosions, les Karats qui nous ont attaqués. Nous avons échoué et mon équipe a été décimé en moins de temps qu'il n'y fallut, Chris et Gual ont disparu et maintenant je suis là cloîtrer dans un hôpital. Comment tout ça a pu se produire ? Je connais la puissance de nos ennemis, mais comment un si petit site ai été autant protégé. La mission consistait à prendre de force ce dépôt d'armes, d'après nos sources il y avait dedans pas de quoi fouetter un chat, mais malgré ça juste assez pour que notre peuple puisse continuer à ce défendre face aux Colons.


Alors que j'essaie de comprendre, je sens Piers qui me tire en direction de la salle d'eau. Ces muscles sont raides. Il a l'air tendu et ne se rend pas compte qu'il me sert un peu trop à la taille, faisant apparaître une douleur vive. Unede mes côtes à du ce cassé pendant la bataille. Sûrement pendant le face à face avec le Karat.

- Ils viennent ! Nous devons partir tout desuite.

Arrivé dans la salle d'eau, j'aperçois Waske dans la douche. Il tâtonne le carrelage près du robinet. De haut en bas, de gauche à droite comme s'il cherchait quelque chose. J'entends un cliquetis et une porte dissimulée se découvre accompagnée d'un appel d'air nauséabond. Il se retourne vers nous et pointe du doigt l'ouverture.


Dépêchez-vous ! S'ils vous trouvent, vous comme moi sommes morts. Passez par là. La sortie vous emmènera dans les égouts. Après ces mots, Waske fouilla à l'intérieur de sablouse pour en sortir un objet métallique ainsi qu'une feuille de papier pliée.

- Tiens Piers, prends la lampe et cette carte, elle t'emmènera au Bar du Salut. Je vais contacter de mon côté quelques personnes. Restez là-bas jusqu'à demain. Léo, tu dois encore te reposer. Ne quittez pas le bar sans avoir eu de mes nouvelles.


- D'accord ! Fais attention à toi Waske répond Léo pendant que nous nous engouffrons dans le passage.


Le mur se referme derrière nous. Nous sommes à présent dans le noir total, Piers allume la torche dont le faible faisceau lumineux laisse entrevoir de la roche autour de nous et un tunnel en face. De mon côté, je reprends progressivement mes esprits. Mon corps revient à lui petit à petit. Je ne pense pas pouvoir taper un sprint dans mon état actuel, mais je suis à présent capable de me déplacer tout seul, je me détache de Piers et enjambe le pas vers la sortie. Je sens qu'il me guette d'un coin de l'œil au cas où il m'arriverait de vaciller.

- Merci Piers, ça va aller maintenant. Essayé-je de le rassurer.

- D'accord, mais ne force pas trop, tu n'es pas encore tout à fait remit.

Nous avançons depuis plusieurs minutes dans la pénombre, guider par la lueur de la torche. Un courant d'air frais m'arrête quelques secondes. Elle sent encore plus mauvais qu'à l'entrée du tunnel. Elle est familière. Pendant l'invasion j'ai eu le temps de la mémoriser, jour après jour, caché sous la ville,à essayer de survivre. Comme Waske nous la stipulé, nous nous dirigeons bien vers les égouts de la ville. Il ne fallut d'ailleurs que quelques minutes pour nous retrouver devant une impasse. Un mur, de la dimension d'une porte fermait le tunnel. Celle-ci était très ressemblante à celle situé à l'entrée.

- Piers, éclaire-moi pendant que j'essaie detrouver un moyen de l'ouvrir.

Alors que je tâtonne un peu partoutla porte dissimulée, je remarque un trou assez grand pour y passer un doigt ce que je fais aussitôt. Il y a l'air d'avoir quelque chose à l'intérieur ressemblant à un bouton que j'active sans trop me poser de question ou me demander s'il y a un danger. Si ça avait été le cas, je pense que Waske nous aurait prévenus.

Renégat - L'éveilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant