Renégat - L'éveil

Chapitre 6 : Face à face

En quelques secondes, la voix d'excitation du gnome psychopathe fut étouffée par un silence glaçant. Son acolyte n'a pas mis longtemps à ce relever pour rejoindre Guorn à moitié cacher derrière moi. Le sous-fifre est complètement paniqué.

- Chef qu'allons-nous faire ? Ils ont l'air très contrariés. Même Krone là-haut n'a même pas eu le temps de dire quelque chose que...

- Que quoi ? Retorque Guorn qui voit tout comme moi le gnome ne pas finir sa phrase.

- Que...

BAM, BAM, BAM. Quelque chose dévale les escaliers par des bruits répétés. Le tempo est rapide et l'obscurité présente toute haut long des marches ne met pas longtemps à craché une tête ensanglantée aussi grosse qu'une pastèque trop mûre dont les partis ramollit qui ont cogné au sol en ressorte la chaire rosâtre et son jus. Je reconnais tout de suite le visage de Krone. Il faut dire que même atrophié, il avait une sale gueule facilement reconnaissable.

- C'est ce qui s'appelle perdre la tête, t'es pas d'accord avec moi Guorn ?

Celui-ci ne bronche pas et reste impassible à mes propos, il ne quitte pas son regard des escaliers.

- Allô ? Il y a quelqu'un ? Youhou ? Tu sais que même un répondeur est en mesure de me répondre en m'expliquant que la personne n'est pas joignable et tout et tout. En tout cas tu as l'air de moins faire le malin. N'était-ce pas toi qui disais que j'étais un ennemi, un renégat et que tu pouvais faire ce que tu voulais de moi ? Si tel est les cas, pourquoi as-tu peur de simple Elios qui vienne te rendre visite ? Halala je parle, je parle comment vas ton ami ? Merde comment il s'appelle ? Hum... Krone c'est ça ? Je ne me trompe pas ?

Guorn me coupe dans mon élan

- Ferme la putain d'humain !

De mon côté, j'ai beau essayer de faire le courageux en essayant de déstabiliser ce petit gobelin devenu tout chétif, je sais que l'arriver des Elios n'ai pas bon signe. Qui irait chercher un simple prisonnier donné aux pâtures à des cannibales. S'ils sont là, c'est forcément pour moi. J'ai du répit pour le moment, mais ce n'est pas forcément encourageant. Alors que je réfléchis à savoir quoi faire, j'entends maintenant des bruits de pas, d'autres viennent suivre la marche. Je regarde en direction des marches toujours allongées sur la table ou plutôt le plan de travail. Le bruit des pas résonne avec un son métallique, sûrement leur uniforme. Un premier fait son apparition et pas des moindres. Une tunique noire ouverte à capuche avec de part et d'autre des reliures dorées avec des sigles très proches de ce des Égyptiens que j'ai pu voir il y a longtemps à l'école où à la télé. Des motifs sur la quasi-totalité de son habit. En dessous on peut apercevoir un gilet et un pantalon aussi noir que du charbon et pour finir, dans sa main droite, une canne aussi grande que lui ornée à son extrémité d'une orbe noir dont à son centre, danse un liquide qui semble se mouvoir toute seul. Un liquide identique à de l'or pur fondu.

Derrière, deux soldats vêtus chacun d'un uniforme intégral de la garde des érudits. Leur tenu a beau paraître aussi souple qu'un tissu en coton, elle est aussi résistante que de l'acier. Un gilet serré et un pantalon moulant. Leurs casques sont lissent et cachent quasi l'intégralité de leur visage. Seul le niveau des yeux laisse apercevoir une couleur luisante. Un vert émeraude pour celui de gauche et l'autre à droite, rouge rubis. Les casques ont l'aspect d'un oiseau avec un bec au centre et deux grandes plumes au niveau des oreilles. À leur ceinture, une petite épée très proche des dards quoi que celle-ci soit à fusion et qui, lorsqu'elle est activée, tranche comme du beurre la chair. La taille ne leur permet pas cependant pas de découpé tout les autres matières avec des composants minérales comme le fer aussi facilement. Leurs armes ne restaient pas moins redoutables surtout fasse à des guerriers aguerris comme eux.