Trois mois. C'est le temps qu'il lui fallut pour rejoindre les États-Unis d'Amérique et décrocher une entrevue avec le président. Ce dernier était intrigué par ce personnage habillé d'un long manteau et portant des cheveux longs et lisses aux couleurs de la lune. Arrivée à la maison blanche, lors de la fouille, aucun des membres de la sécurité ne remarquèrent les petites lames courbées habilement cachées dans les replis de son manteau.
Une fois dans le bureau du président, on lui demanda de s'annoncer, ce à quoi il répondit : "appelez-moi le législateur". Alors le président lui demanda quelles étaient ses revendications et lui, après un léger temps de silence lui rétorqua :
"Si je vous demandait de définir la puissance, vous parleriez d'un sentiment ou d'un mot qui qualifie le potentiel d'un pays à détruire son voisin.
Moi je vois la puissance comme un arbre que l'on fait pousser pour récolter ses fruits. Des fruits purs qui servent à accomplir ce que l'on souhaite. Vos arbres à vous, les hommes, ne sont plus que des buissons dont les branches sont dépourvus de feuilles et dont les fruits sont dépourvu de goût. Votre soi-disant puissance n'est qu'un vulgaire coquillage que vous prenez pour une corne d'abondance. Vos religions, vos doutes, vos aspirations ne mènent qu'au contrôle de vos populations. Chacun de vos buissons font de l'ombre aux petites pousses qui voudraient se frayer un chemin jusqu'au soleil. Il est temps que cela cesse et moi dans cette histoire, je suis le jardinier mon cher."
En moins d'une seconde, les deux gardes du corps placés de chaque côtés du bureau se retrouvèrent à terre, une lame planté dans leur cou et du sang qui giclait de leur bouche. Le président eut à penne le temps d'appeler à l'aide qu'il se retrouvait avec une lame qui lui caressait la pomme d'Adam. Lorsque les portes s'ouvrirent pour laisser entrer la sécurité, il était déjà entrain de se vider de son sang, la marque des deux lames superposées sur son front, comme si on l'avait brûlé au fer rouge. Les fenêtres étaient ouvertes, plus aucune trace du meurtrier, sauf un dictaphone qui répétait le discourt qu'il avait porté quelques minutes auparavant. Ce n'est que la première étape de son plan, d'abord faire peur pour mieux éliminer.
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Tora, Guerrier Des Âmes
Science FictionLe bien ou le mal ? l'éternel dilemme manichéen influe sur chacune des décisions que nous faisons. Imaginez maintenant un personnage n'ayant aucune notion de bien ou de mal, ne se battant que pour son propre intérêt, un être immortel traversant les...