Chapitre 3

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Je suis quand même intriguée, Zoro m'aurait-il remarquée durant les deux ans qu'il a passé avec Œil de Faucon ? Et si c'était le cas, il n'avait pas à réagir bizarrement... Ça m'étonnerais que ce soit à cause du fait que j'ai touché son sabre mais il a eu une réaction tellement précipitée quand je l'ai fait que je me pose la question.

Je me dirige vers la porte en essayant de ne pas paraître suspecte, déjà que Robin n'a pas l'air d'avoir confiance en moi, je n'ai pas envie que les autres ai des doutes ou de confirmer de confirmer les siens. Alors je garde un air détaché pour marcher derrière les chaises et j'ouvre la porte.

Et forcément il y en a deux dans la pièce et je le suis trompée, me retrouvant dans la cuisine. Je soupire et fais demi tour pour enfin sortir à l'air libre. Je respire un grand coup et marche sur le navire pour trouver la salle de musculation parce que de ce que j'ai vu du torse de Zoro il y passe du temps. Et non je ne l'ai pas mater, mon regard a été... Attiré. Voilà.

Mais bon il a intérêt de me laisser une place, à la base je dois m'entraîner pour le battre et j'ai du boulot pour pouvoir le faire. J'arrive enfin à destination et en effet, il est là.

Zoro est en sueur, torse nu en train de soulever des altères. Non mais une seconde... C'est quoi ces trucs ?! C'est énorme ! Ça ne devrait pas être humain de porter ça mais bon en même temps, ce gars est un monstre.

Mes yeux reste malgré moi fixé sur les muscles qui roulent sous sa peau légèrement bronzée, sur son visage concentré et sur son oeil émeraude. Je l'ai dit, mon regard est a.tti.ré. Rien de plus. Je secoue la tête pour revenir à moi et je rentre dans la salle avec la ferme intention d'avoir des réponses, quite à le faire chier.

Il me regarde et fronce les sourcils, l'air mécontent que je sois là avant de prendre ses katanas et... de m'ignorer. Non mais de quel droit ?! Il me fait signe de m'écarter alors j'attends sur le côté, au moins je vais pouvoir voir sa façon de faire même si je suis sur les nerfs devant sa façon de réagir.

Il prend un sabre dans chaque mains et un dans sa bouche des mouvements très rapides, me laissant bouche bée devant lui.

Intriguée, je sors le mien de son fourreau pour placer la garde noire, rouge et blanche dans ma bouche avant de le lâcher en serrant la mâchoire. Je grogne quand ma tête tombe sur le côté avec l'impression qu'on m'arrache les dents et je suis obligée de rattraper mon arme avec les mains directement sur la lame. Ce qui malheureusement pour moi, à pour effet de m'entailler les paumes et les doigts en les enroulant autour.

Il s'est arrêté et me regarde d'un air amusé avant de reprendre son sérieux en se raclant la gorge. Je range mon sabre avant de presser mes mains l'une contre l'autre en sentant le sang couler le long de la plaie.

- Comment tu peux t'en servir pour combattre en le gardant dans la bouche ? Demandais-je, réellement intéressée.

- De l'entrainement, mais je suppose que tu n'est pas là pour ce genre de question, annonce-t-il plutôt sur de lui.

- C'est vrai... Je me demandais pourquoi tu agissais bizarrement depuis que je suis arrivée, dis-je sans vraiment adopter un ton interrogateur.

- Ça ne te regarde pas... Poisson d'eau douce, fait-il fier de sa vanne.

- Si c'est de ma faute alors ça me concerne, tronche de gazon, répliquais-je alors qu'on se regarde en chiens de faïences.

- Laisse moi tranquille bretteuse du dimanche.

- Répond moi alors tête de cactus.

- Je n'ai rien à te dire, sors d'ici maintenant.

- Et si je veux m'entraîner ? Demandais-je d'un air insolent.

Vengeance compromiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant