Destinée croisée

Chapitre bonus : Le cauchemar de Milo

Ce chapitre peut être placé au niveau du chapitre six (enfin je pense). De base je devais le placer dans le chapitre 6 mais le destin (et ma flemme de chercher le manuscrit qui trainait dans mon sac) ont fait que je le poste maintenant en indépendant. Et à y réfléchir c'est plus une petite anecdote qu'autre chose. Sur ceux j'arrête de causer pour ne rien dire. Faites place au *roulement de tambour* CAUCHEMAR DE MILO !!! (Je suis dingue et j'assume.)

Il était 23 heures. Milo qui partageait sa chambre avec Dégel partit se coucher. Il était fatigué, son passé lui revenait en mémoire et cela lui provoquait des migraines monstres. Camus l'avait remarqué et lui laissait, à disposition, une boîte de Doliprane. Milo en prit un et se mit au lit avant de s'endormir dans les minutes suivantes.

Dégel, lui dormait déjà depuis plusieurs heures. Les médecins lui avaient prescrit des somnifères pour qu'il puisse passer des nuits correctes. Néanmoins, cette nuit ne se passa pas comme elle aurait dû. Au bout de quelques heures, Milo se mit à se débattre de plus en plus violemment. Il revivait ce moment, ces nombreuses heures où Yoan l'avait torturé. Il revoyait ce regard sadique, réentendait cette voix doucereuse proférant des menaces toutes plus terribles les unes que les autres. Il revivait l'Enfer qu'il avait vécu avant l'arrivée d'Ecarlate. Il revoyait le sourire triste de son père et les larmes de sa mère à l'annonce de sa vente. Il réentendait les coups de feu, qui eux résonnaient en boucle dans son esprit. Ce passé qui le hantait remontait à la surface.

Dégel fut tiré de son sommeil par les cris de son protecteur. Il se leva et sortit en panique de la chambre pour aller chercher Camus. Il entra en trombe dans la chambre et secoua le plus vieux pour le réveiller :

-Camus ! Camus ! Réveille-toi ! Pa... Euh... Milo fait un cauchemar ! Cria-t-il d'une voix emplie de panique. Il avait peur pour son père. Il ne savait pas depuis quand il le voyait comme ça mais il avait enfin trouvé une figure paternelle. Il ne voulait pas le perdre maintenant. Il commençait à verser des larmes de désespoir quand Camus ouvrit enfin les yeux.

-Hm... Dégel ? Qu'est ce qui se passe ? Demanda Camus d'une voix endormie. Il se redressa et posa sa main sur la tête du plus jeune. Calme-toi, explique-moi ce qui se passe.

-Papa Milo... Il fait un cauchemar. Il... Il est en sueur. Expliqua le plus jeune en tentant de réguler ses larmes.

-OK, ne t'inquiète pas. Ça arrive dès fois. Ce n'est pas grave. Il faut juste le réveiller et le sortir de son cauchemar avant de le laisser se rendormir. Suis-moi. Il se leva et se dirigea vers le chambre de son collègue. Dégel, je vais réveiller Milo et je vais rester avec lui cette nuit. Dès qu'il se rendormira, tu iras te coucher dans ma chambre. Ça ne sert à rien que tu détruises ta santé et n'aidera sûrement pas Milo. Dégel approuva et ils entrèrent dans la chambre.

Le Scorpion hurlait de plus en plus fort. Des larmes coulaient le long de son visage et son cosmos qu'il ne pouvait plus contrôler inondait la pièce. Ce cosmos était très instable, il était empli de terreur. Le blond était au bord du lit et plus les secondes passaient, plus il était proche du vide. Camus le rattrapa et le replaça au centre du lit avant de monter sur ce même lit de saisir les poignets de son frère d'arme pour l'empêcher de se blesser.

-PI... PITIE ! ARR... ARRETEZ !! YO... YOAN !!!

Camus avait un visage de plus en plus inquiet. Il commença à faire passer une vague de froid pour tenter de détendre le Scorpion.

-EC... ECARLATE !! Les cris du Scorpions se faisaient de plus en plus désespérer. Camus resserra sa prise sur les poignets de son frère d'arme.

-MILO ! REVEILLE-TOI ! C'EST CAMUS ! Cria le roux. Il sentit le bond s'effondrer. Il décida de secouer le blond jusqu'à ce qu'il se réveille avant que le cauchemar ne reparte.

Il ouvrit ses yeux, vides. Et se replia sur lui-même et se mit à pleurer. Camus le prit dans ses bras et lui murmura des paroles réconfortantes. Dégel s'assit tout contre son nouveau protecteur. Astérion arriva et s'allongea sur le lit. Camus resserra son étreinte lorsqu'il sentit des larmes couler sur son tee-shirt. "Calme-toi Milo, c'est fini. Tout va bien, tu n'es plus tout seul. Yoan est sorti de ta vie. Calme-toi. Ecarlate t'as sorti de là, on est avec toi. Tout va bien ce n'était qu'un mauvais rêve. Tu vas te rendormir, je reste avec toi. Si tu ne dors pas dans deux heures j'appelle un médecin. Mais essaye de t'endormir." Camus rallongea son collègue et lui remit sa couverture.

Donc... bah... euh voilà. J'ai un peu modifié la fin pour que ça se tienne un minimum. Il y a des incohérences avec l'histoire principale mais vu que ce n'est pas l'histoire principale ça passe (mouais... bof... j'ai trouvé mieux en bonne excuse).

Merci à RoseChristen291264 pour la correction.

Sur ceux à la prochaine pour le chapitre 8. Et puis voilà quoi...