Chapitre 1

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Je me réveillais à la même place que là où je m'étais évanoui. Je reprenais peu à peu mes esprits, pour m'apercevoir avec horreur que le Seigneur des ténèbres allait arriver dans quelques minutes. Je remerciais intérieurement le professeur Dumbledore de m'avoir prévenu que Voldemort risquait de me tuer, j'avais ainsi pu me procurer les ingrédients de la potion anti venin. 

- Très bien, Nagini... tu as fait du beau travail, je suis le maître de la baguette de sureau Nagini ! Je vais tuer le garçon... 

Il arrivaient. Il fallait que je sois très vigilant, le seigneur des ténèbres était un très bon légilimens. Heureusement, le professeur Dumbledore m'avait donné des cours d'occlumencie et je maitrisait désormais le sujet mieux que quiconque. Le Seigneur des ténèbres passait devant la pièce, j'en était sur. Il allait arriver, bientôt, il poussait la poignée...

- Rien, Maître. Le garçon n'est pas là.

- Il semble que je me soit trompé... 

- Vous ne vous êtes pas trompé, je suis là ! 

Il était là. Sans le savoir, il m'avait sauvé. Harry... mon fils. Il avait grandi, il s'était surmené mais il me détestait, jusqu'à ce jour, du moins.  J'allais pouvoir partir. 

- Avada Kedavra ! 

Il l'avait tué. Il était mort. IL ÉTAIT MORT ! Ce brave garçon avait fini par mourir pour ses amis. J'eus envie de me jeter sur l'homme qui venait de faire ça. Je voulais le tuer. L'éclater. Pour en finir. Enfin. Je voulais crever ses yeux, le frapper jusqu'à ce qu'il devienne une bouillie de sang et d'os. Le sang et l'os... il ne méritait pas de vivre. Il avait tué des millions d'innocents, des moldus, des sorciers, des enfants ! Et aujourd'hui, ce n'était pas la fin. C'était le début. Le début d'un cycle de torture, de peur et la seule personne qui pourrait l'arrêter serait pire. Je me tus. Enfin... je tus mes pensées. Narcissa s'avançait. Une mangemort qui n'avait pas sa place ici, tout comme son fils. Lucius, lui, ressemblait plus à Peter Pettigrow. Un lâche. Mais le plus courageux que je n'ai jamais vu. Tout ce que les Malefoy voulaient, c'était une protection. Ils l'avaient eue, mais ils auraient mieux fait d'offrir à leur fils une éducation saine. Mangemort à seize ans...

- Il est mort ?

- Mort.

Quelque chose que seul moi pouvait percevoir m'apparut alors. Le ton de quelqu'un qui ment. Elle mentait. J'en étais certain. Je concentrais mes forces et forçait ses pensées. Je ne pus pas. Ce fut elle qui, inversant la force, lut dans mes pensées. Elle ne me regarda pas. Trop dangereux. Elle réussi, avec le mouvement de sa baguette, à me transmettre un message; Harry était vivant. Merveilleux. Hagrid pris Harry dans ses bras et l'emmena au près de ses amis. Une torture pour eux. Autant que pour moi auparavant. Mais mon fils n'était pas idiot. Il trouverait un moyen. J'attendis quelque minutes et sortais. Dehors, le chaos. Harry s'était révélé.

Tu as les yeux de ta mèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant