Chapitre 2 ( dix-neuf ans plus tard )

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     - Papa ! Papa ! On a reçu un hiboux de James !
Albus Severus Potter courut auprès de ses parents, il lettre à la main. Son père la lui prit, et commença à la lire :
- Bonjour, les Potter ! J'espère que vous allez bien, moi oui. Nous sommes allés à Pré-au-lard ce week-end, et j'en ai profité pour vous envoyer des friandises de chez Honeyducks. J'en envoie aussi pour les Granger-Weasley, ainsi qu'une boîte de surprises pour Albus et Lily. Aussi... pour papa : J'ai reçu une lettre d'un homme mort, je veux t'en parler mais comme tu lis sûrement cette lettre en famille...
Harry s'arrêta de lire. Il tendit la lettre à Ginny et demanda aux enfants d'envoyer un hiboux à leur oncle pour lui demander de venir avec, bien sûr, Hermione. Ils y allèrent aussitôt. Seuls, les adultes commencèrent à discuter dencette mystérieuse lettre.
- Ginny...
- C'est étrange, je sais. Tu dois parler à James.
- Mais comment ?
- Cheminée.
- Excellent. Merci. Ce soir à minuit, salle commune de Gryffondor.
- J'envoie Chudley lui dire.
Harry ne put réprimer un sourire à l'entente du nom du hiboux offert par Ron. Chacun des enfants avaient un hibou au nom de leur héros ou héroïne. Pour James, c'était Remus, son idole. Pour Albus, qui possédait une chouette, Minerva. Et pour Lily, Henriette, dérivé féminin de Harry. Ce dernier regarda sa montre, déjà un quart d'heure que les enfants étaient partis envoyer un hibou. Ils devaient attendre la réponse. Harry se dirigea vers la petite volière. Il n'y avait personne. Il sortit et regarda dans le jardin. Personne. Il entendit alors des voix du côté de l'entrée. Il contourna la maison et trouva ses enfants ainsi que leurs cousins. Il leur dit bonjour et leur demanda où étaient leurs parents. Sa réponse obtenue, il alla rejoindre sa femme et ses amis.
- Bonjour, Hermione, Ron.
- Ah, Harry ! Ça fait longtemps. Ton travail au ministère ?
- Moi, je le sais. Il n'a pas rendu les papiers qu'il devait avoir fini d'examiner il y a trois mois.
- Excusez moi, madame la ministre, mais il se trouve que j'étais en mission avec votre cher mari, il y a trois mois.
- Tu as raison. Mais tu aurais pu le rendre après.
- Je manque de temps.
- Tu travail beaucoup, c'est vrai...
- Hermione arrête d'être ironique c'est insupportable !
- Tu as vu, Mione ? Je lui dis tout le temps d'arrêter, en tous cas pas devant les enfants. Elle fait peur.
- Tu m'étonne... sinon, pour tout te dire, j'ai complètement oublié ces papiers, désolé.
- On réglera ça lundi au ministère.
- Gloups.
- Sinon, coupa Ron, tu voulais nous dire quoi au sujet d'une lettre de ton père...
Harry et Ginny éclatèrent de rire.
- Attends Ron, supplia Harry en pleurant de rire, ils ont envoyé quoi comme hibou ?
- Ils ont dit : Bonjour, voici les cadeaux pour vous, de la part de James qui à envoyé une lettre de mort.
Hermione se mit elle aussi à rire, suivie de son mari.
- Bon, Harry, tu nous explique ? demanda la jeune femme.
- James Sirius Potter à reçu une lettre de quelqu'un de mort. Je ne sais pas qui c'est.
Hermione se mordit la lèvre.
- Ben pourquoi tu lui demande pas par hibou ? Il ne travaille pas à cette heure ci, demanda Ron.
Harry se frappa la tête. Cette solution était tellement simple...
- Oui, tu as raison, Ron. J'y cours.
Il courut à la volière et écrivit en hâte une lettre à son fils aîné. Il patienta quelques instants et reçu la réponse. Sur l'enveloppe, il y avait écrit à l'encre « Demandes à Hermione de te la lire, papa ».
Intrigué, Harry retourna auprès de ses amis, et donna la lettre à la Ministre.
- C'est bizarre qu'il veut que je la lise. Mais bon...
Elle ouvrit la lettre et parcouru le texte des yeux. Elle leva la tête et regarda son ami droit dans les yeux. Au bord des larmes et murmura :
- Non... Harry je ne peux pas... ce n'est pas possible...
Son mari lui prit la main et caressa doucement ses cheveux.
- Mione... je peux lire ?
Elle lui tendis la lettre. Ron la lu attentivement et parut très secoué. Il murmura quelques mots à l'oreille de Ginny. Elle fut ébahie.
- C'est moi qui doit te le dire, Harry, dit Hermione.
- C'est vrai, James le veux. Il ne croirait jamais un Weasley.
- Mais bordel qu'est-ce qui se passe là !
Hermione entraîna Harry dans la cuisine.

Tu as les yeux de ta mèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant