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Chapitre 1 : Journal de Neya

- Neya ! m'appelle ma mère d'en bas.

Je sais que si je ne répond pas elle va monter dans ma chambre et rentrer sans frapper, c'est insupportable quand elle fait ça. Mais je dois quand même avouer que avoir une fille comme moi, avec le caractère de merde que j'ai ça ne doit pas être facile tous les jours. Mais après tout, si les enfants ne sont pas la pour emmerder leurs parents autant ne pas en avoir. Mes parents devaient certainement s'attendre à ce qu'on soit tellement chiant mon frère jumeau et moi que ça en devienne insupportable. Bon, c'est vrai que lorsqu'ils se sont dit « on fait un bébé » ils ne pensaient certainement pas à avoir des jumeaux, mais dommage pour eux, je suis arrivé et malheureusement je suis la pire.

Contrairement à ce que je m'attendais aujourd'hui ce n'était pas ma mère mais mon insupportable frère qui a déboulé comme un fou dans ma chambre en criant :

- Lève-toi putain si je suis en retard aujourd'hui ce connard de Planez me colle !

Il a raison, Planez est un connard et accessoirement un prof d'espagnol. Peu importe, ce qu'il faut retenir de cette matinée avant que je daigne enfin sortir de mon lit c'est que la seule réponde que je lui ai donné c'est mon majeur. Bien sur, je ne m'en suis pas sortie aussi facilement, ce que je veux dire c'est que ce petit con d'Ethan m'a enlevé ma couverture avant de me tirer les jambes ce qu'il m'a valu un impact avec mon vieille ami : le sol.

- Ethan ! 

J'ai hurlé avant de me lever et de lui courir après jusque dans la cuisine. Ce matin-la, tout le monde était déjà à table entrain de prendre leur petit-déjeuner et mon je suis début encore en pyjama.

- Va t'habiller Neya et dépêche-toi, tu vas pas avoir le temps de déjeuner. 

Oui, ma mère et le repas du matin c'est une véritable histoire d'amour. J'ai rapidement fait demi-tour pour aller dans la salle de bain me préparer. Préparation qui ne dure vraiment pas longtemps avec moi, un jeans, un pull, une couche de mascara et un trait d'eyeliner et je suis prête pour cet enfer qu'on appel lycée ou les profs sont aussi stupides que les élèves. Ensuite, j'ai descendu à nouveau les escaliers et j'ai rejoins tout le monde autour de la table. Ma mère m'avait déjà servie mon assiette de pancakes.

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Avant de rentrer dans le lycée, Ethan regardait l'heure toutes les minutes, il avait tellement peur d'arriver en retard et de se faire coller, se que je peux comprendre, si il est collé il ne peut pas aller à son match de football américain. 

Nous sommes séparé une fois dans l'enceinte de l'établissement, Ethan et moi avons seulement un cours en commun, maths et nous n'avons pas maths aujourd'hui. Alors, je suis allé jusqu'à mon casier avec mes écouteurs bien enfoncé dans mes oreilles, ça évite d'entendre des stupidités, mais encore une fois aujourd'hui, je n'ai rien entendu en arrivant mais je l'ai vu sur mon casier, juste un petit mot sans importance que tout le monde utilise pour tout et n'importe quoi, juste ce petit mot qui m'a annoncé que ma journée allait encore une fois être génial, ce petit mot de seulement quatre lettres : PUTE.

Comme d'habitude, j'ai juste arraché la feuille et j'en ai fait une petite boule, j'ai ouvert mon casier, j'ai pris mes livres et mes cahiers et je l'ai refermer. Ensuite, j'ai été jeté ce papier à la poubelle et puis, j'ai rejoins ma classe de littérature.

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La suite de cette journée est totalement normale, il ne c'est rien passé de bizarre ou autre. J'ai juste fini par rentrer à la maison avec cette envie de ne pas y retourner demain comme tous les soir. Mais il faut savoir que aujourd'hui c'était une des meilleurs journée de ma vie de lycéenne, juste un mot sur un casier, c'est ce que je rêverais d'avoir tous les jours.

Maman, papa, si un jour vous lisez ce journal sachez que ça,c'est une journée classique dans ma vie.