Le Monde des Astres

Chapitre 3

- Attend... Teddy ? C'est toi ?

Rêveline se rapprocha des barreaux .

- Mais tu es où ?

- Je suis juste devant toi mais je ne me vois plus... Je crois que c'est mon pouvoir. Mais dis-moi pourquoi tu te balades avec un renard ?

- Mais c'est moi ! essayai-je de dire.

Mais il ne comprit visiblement pas car il s'exclama :

- Oh ! Du calme petit ! Je ne voulais pas te faire peur.

- En fait, c'est Nocturia... rit Rêveline.

- Ah... Quoi ??? Donc tu as ton pouvoir toi aussi ? me demanda-t-il en se tournant vers moi.

Je ne répondis rien, de toutes façons il ne comprendrait pas. Je donnai un petit coup de tête à Rêveline pour lui rappeler que nous n'avions pas beaucoup de temps mais elle remarqua :

- On a juste un petit problème... On a pas les clés !

- Oups ! Comment on va faire alors ? mais évidemment, seul des grognements bizarres sortirent de ma "gueule".

- C'est les gardes à l'entrée du château qui ont le trousseau de clé. Mais pour les récupérer, bon courage ! grimaça Teddy.

- Il faut quand même essayer ! Nocturia n'aura qu'à faire diversion ! répliqua-t-elle en me souriant.

Je levai les yeux au ciel et le dirigeai vers les escaliers pour remonter, Rêveline sur mes pas. Une fois en haut, je m'élançai dans le long couloir, vers la porte d'entrée.

Je passai devant un premier garde. Lorsqu'il me vit, il cria et commença à me poursuivre. Le deuxième et le troisième firent la même chose, mais arrivée devant la porte, le quatrième me bloqua le chemin. Je le jetai sur lui et le mordit au bras droit. Les trois autres gardes se rapprochaient je devais le dépêcher ! Je mordit plus fort son bras son lâcher prise. Rêveline arrivait de l'autre côté des autres gardes, elle ne les avaient pas vu ! Je lui criai de faire demi-tour mais bien sûr, elle ne comprit pas. Heureusement, elle avait son épée et elle était certainement une des meilleurs combattants qu'il soit.

Lorsque les gardes arrivèrent à mon niveau, ils l'aperçurent et se ruèrent vers elle. Elle dégaina sont épée et en defit un du premier coup, son épée vola à travers le corridor. Les autres ripostèrent mais le garde qui me bloquait le passage secoua son bras pour le faire lâcher prise. Je tombai au sol. En tombant je remarquai un petit trousseau de clé accroche à sa ceinture. Je m'en emparai et retournai libérer Teddy. Il fallait faire vite car les gardes avaient donner l'alarme !

Je redescendi donc l'escalier pour la deuxième fois et cherchai la cellule vide. Arrivée devant, je jappai pour signaler ma présence et passai les clés derrière les barreaux. Teddy les attrapa et ouvrit la porte. Je restais quelques secondes ahurie : je venais quand même de voir des clés ouvrir une porte toutes seules !

Je remontai (encore !) les escaliers en jetant un regard par dessus mon épaule pour voir si Teddy suivai mais je le rappelai après coup que je ne pouvais pas le voir. Je supposai donc qu'il me suivait et retournai à la porte d'entrée.

Rêveline était déjà dehors mais nous entendions les gardes alertés se rapprocher. Nous sortîmes dans les jardins royaux. Dans la nuit noire, nous courûmes à en perdre haleine. Mais les gardes étaient toujours derrière nous et il gagnaient du terrain ! Pour Teddy et moi, ce n'était pas un problème, mais si ils la rattrapaient, il risquaient d'arrêter Rêveline...

Quand nous passâmes devant une grand arbre feuillu, j'eus une idée. J celui criai d'y monter pour attirer son attention, même si je savais qu'elle ne comprendrait pas. Elle se retourna et s'arrêta. Je lui montrai l'arbre d'un signe de tête et elle parut comprendre car elle commença à escalader le tronc.

Lorsqu'elle fut en haut, j'allai le cacher dans des buissons pas très loin. Les gardes passèrent sans nous voir et continuèrent à chercher autre part. J'attendis qu'il n'y ai plus aucun bruit et me levai. Je m'approchai de l'arbre et vit Teddy. Oui je vit Teddy ! Il était redevenu visible ! Je le pris dans mes bras. C'est à ce moment que je me rendit compte que j'avais des bras. Moi aussi je m'étais retransformer ! Ouf ! Parce que la vie de renard ça va cinq minutes, mais après, c'est plus très drôle !

- Ah ! Ben c'est pas trop tôt ! Je commençai à me dire que je ne te reverrai plus jamais Teddy ! s'exclama Rêveline en sautant de la dernière branche de l'arbre.

- Bon il faut vite partir maintenant ! Tous les gardes son à nos trousses. dis-je.

- Tu veux dire que tous les gardes son à MES trousses ! rectifia Rêveline.

- Enfin, oui. Raison de plus pour se dépêcher.

Nous partîmes vers le village et passâmes les grilles du palais. Il était très tôt et il y avait peu de monde dans la rue. Nous traversâmes le village rapidement et lorsque nous arrivâmes à la sortie, Rêveline nous arrêta et nous dit de l'attendre ici. Nous acquiesçâmes et nous posèrent contre un mur.

Rêveline revint avec plein de sacs dans les bras.

- Mais qu'est ce que c'est tout ça ? demanda Teddy.

- Alors, j'ai pris des provisions pour se nourrir, quelques armes au cas où, des vêtements de rechange, une carte, des feuilles de papier et un stylo, une boussole, une corde...

- Oui ! C'est bon ! Je pense que ça devrait suffire ! Avec tout ça je pense qu'on pourrait résister à une tempête glaciale qui dure trois ans ! C'est bon maintenant ? On peut y aller ? m'exclamai-je.

- On sait jamais ! grommela Rêveline en passant devant. Imaginez qu'on est perdus au milieu d'un désert et qu'il faut aller vers le Sud ! Comment on fait si on n'a pas de boussole ?

- Oui, oui c'est ça ! Merci d'y avoir penser.

J'emboîtais le pas à mon amie quand quelqu'un m'appela :

- Nocturia ! Attends ! Je dois te parler !

Je pourrais reconnaître cette voix entre mille.
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Troisième chapitre un peu bizarre je trouve, non ? J'ai l'impression de ne pas beaucoup détailler les lieux et les actions et que ça va un peu trop vite...
Donnez-moi votre avis pour que j'essaye d'améliorer le chapitre !