Infiltration

::::Chapitre 22::::

Samedi :

"Jane comment as-tu pu faire cela!"

"On avait confiance en toi!"

"Pardon..Je"

"Tais-toi! Tout cela est de ta faute, tu es celle qui l'a emmenée dans ce lit!"

Non, non je vous en prie. Les grissements de pneus retentissent, leurs voix éclatent dans mes oreilles et les hurlements font échos. Je ne comprends plus rien, ma tête brûle, mes oreilles bourdonnent, ma voix raille.

"C'est ta faute..."

Les larmes coulent, les yeux se font rouges, les voix crient et je tombe. Quelque chose m'emporte.

"Je te hais!"

"Je te déteste!"

Pardon, pardon, pardon! Tellement pardon!

"Ella!"

"Ella!"

"Réveille-toi!"

Une lumière m'emporte,

je veux mourir,

emporte moi,

ne me ramène pas,

je veux mourir.

"ELLA!"

Je sursaute en entendant ce nom et cette voix. Mes yeux se réouvrent et je peux discerner un visage au-dessus de moi. Mon corps est en ébullition et je transpire comme une boeuf. J toujours son visage en face de moi semle inquiet. C'était un cauchemard, juste un putain de cauchemard qui m'a foutu la frousse de ma vie. Je me relève difficilement, sans rien dire.

-Ca va ?

-Un mauvais rêve, rien de grave. Lui dis-je.

Oh bien sûr, juste moi en plein qui sommeil qui délire. Comme je l'ai dit rien de grave.

Je me lève de mon lit, en sueur et me dirige vers la salle de bain. Une bonne douche me fera du bien, je dois me remettre les idées en place. Je fus bien vite rattraper par J qui me barra la route.

-Tu veux en parler?

-Parler de quoi? Dis-je en feignant l'indifférence.

Je ne sais pas ce qu'il a entendu mais ce qui est sûr c'est qu'il en a déjà entendu trop pour un inconnu.

-De ce cauchemard. Dit-il en froncant les sourcils.

-Je ne me souviens même plus de quoi il s'agit. Surement un rêve plein d'araignées qui me tombent dessu, c'est ma pire phobie alors. Je peux aller me doucher maintenant?

-Ella, tu disais vouloir mourir.

Il en a décidément beaucoup trop entendu. Je dois faire taire cet incident, il ne doit pas connaître une faille en moi, ça serait trop compliqué à gérer.

-Les araignées ça fait peur, je délirais J. Rien de plus. Tu me laisses passer maintenant?

Il se décala en silence, je passai rapidement dans l'autre pièce et verouillai la porte derrière moi.

-Ella, je sais reconnaître la différence entre un simple rêve et un cauchemard du passé.

Les larmes coulent toutes seules, je n'arrive pas à les retenir.

-Ella tu pleures? Dit-il derrière la porte.

Non je joue au monopoly, ça s'entend non?

-Ella ouvre moi.