Hopeless

Chapitre 5

-Allé, réfléchis un peu ! dit il en se grattant le genou

Je levai les yeux vers lui. Ces yeux, mon dieu qu'ils étaient beaux. Le bleu des ces yeux me faisait penser à un océan, mais un océan de bonheur, ou j'avais envie de me plonger :

- Une foret.

- Une foret? répéta-t-il

-Hé, c'est moi qui répète, pas toi ! Dis-je

Il éclata de rire :

-Pourquoi une foret ? demanda-t-il

- Il y en avait une à coté de chez moi, j'y allais souvent avec ma famille.

-Et tu n'y vas plus ? Pourquoi ?

Je le regardai, un sourire en coin :

-Tu triches là ! Je ne dirai plus rien, ma bouche est scellée !

Il prit un air offusqué :

-A tout jamais ?

Je le regardai et rigola :

-Non, juste pour cette nuit.

Il me sourit. Je me levai et alla vers son bureau, ou il y avait des tonnes de papier, des dessins, des écritures.

-Qu'est-ce-que c'est tout sa ?

Il me rejoignit :

-Ce sont, des choses, que j'ai en moi, que j'ai besoin d'extérioriser.

Je me saisis d'un dessin. Au crayon à papier, était dessiné sur une feuille canson un arbre, ces branches étrangement longue, il était asse petit de taille, j'aurai parié sur un hêtre. Il n'avait plus de feuilles :

-C'est l'arbre dont tu m'as parlé ? Demandai-je en me tournant vers lui

Il hocha la tête :

-C'est très beau, tu as un vrai talent.

Il me regarda, de ces yeux intensément tristes :

-Merci. Personne n'a jamais vu ces dessins, c'est quelques chose que je ne montre pas, ça en dévoile trop sur moi-même, et, j'ai peur que les gens me fuit en les découvrant.

Ces mots me touchèrent énormément, au plus profond de mon cœur, j'eu envie de pleurer. Ce mec, il se préoccupait de se que pensait les gens, alors que moi, je m'en foutais éperdument. Il voulait me découvrir, et j'avoue, que j'avais hâte d'en savoir plus sur lui aussi :

-Comment peut-on te fuir. C'est vraiment magnifique d'être capable de faire ça, dis je en touchant avec mes doigts le papier.

-J'adore dessiner, dit il en prenant un autre dessin, je trouve, que sa fige le temps, encore mieux que les photos tu vois ? C'est peut-être débile, mais c'est se que je pense, dit il en souriant tristement. Et puis les cours d'art sont vraiment sympa, j'adore m'exprimer de cette manière là, comme sa les gens voient qui je suis vraiment.

-Ce n'est pas du tout débile, tu peux me croire, dis-je en lui prenant la main.

Il fut surpris par mon geste, et moi aussi. Je ne sais pas pourquoi, mais j'éprouvais le besoin de le réconforter dans sa tristesse. Nous nous regardâmes, sans rien dire. Je me rendis comte que je ne m'étais jamais sentie aussi bien depuis, longtemps :

-Vas-y, demande moi quelque chose, dis je en lâchant sa main.

Il fronça les sourcils :

-Tu m'as dévoilé des choses de toi, je pense qu'il est équitable que tu sache aussi une chose sur moi, demande.