Chapitre 8

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-C'est un genre, de sadique ? dit Hugo en buvant sa canette de coca.

-Hum, je ne me suis jamais posé la question, dit Jane, mais je pense que oui, elle aime faire souffrir les autres c'est comme sa. En tout début d'année je peux vous dire que c'était elle la martyre, et tout d'un coup elle a commencé à trainer avec des garces et elle a changeait comme sa, paf ! dit Jane en claquant des doigts.

-Personne ne l'a jamais vu en train de faire se qu'elle te fait ? Demandais je a Jane

-Non, a chaque fois elle le fait discrètement et elle prend toutes les précautions qu'il faut comme la menace pour qu'on n'aille pas tout raconter.

-C'est dingue, dis je en prenant une boucher, je serai déjà allé tout balancer.

-Si tu veux on le fait à ta place, dit Hugo.

-Quoi ? dit Jane. Non surtout pas, elle saurait que c'est moi, je ne sais pas comment elle fait pour savoir, mais elle saura c'est clair et net, et puis aujourd'hui elle n'est pas venu m'embêter.

-C'est bizarre sa, je ne l'ais pas revu non plus en cours de sport, dit je.

-D'ailleurs, dit Daly, ou t'étais passé ? La prof s'est fait un sang d'encre mais je t'ais couverte en disant que t'avais des règles douloureuse, t'inquiète, je lui ais dis discrètement.

- Oh merci, dis-je. Hum, j'avais besoin de réfléchir.

-Fais gaf, dis Daly, je ne serai pas tout le temps là pour te couvrir.

-Je sais, dis je en lui souriant.

Le repas continua dans cette bonne ambiance puis nous décidâmes d'aller nous coucher. Hugo me raccompagna jusqu'à ma chambre sous le regard interrogateur de quelques filles :

-Bon, dit il une fois devant la porte, a demain alors ?

- A demain, dis-je en lui souriant.

Il me sourit en retour et reparti, les mains dans les poches. Je le regardai, puis ouvris la porte de ma chambre, j'allai vers ma fenêtre et l'ouvris, le vent était frais dehors, je huma l'air de la foret et me replongea dans de profonds souvenir enfouis en moi. L'air avait la même odeur, il y avait sans doutes un peu moins de vent, en plein été, la vie était belle... Josh... Je me remis à pleurer, avec le peu de larmes qui me restaient. Je me couchai sur mon lit et pris mon oreiller, je le serra de tout mon être. Pleurer, c'est se qui me faisait du bien, pleurer. Soudain, j'entendis quelqu'un frapper à la porte, se pourrait-il que... ? Je me levai heureuse qu'Hugo soit revenu. J'ouvris sans réfléchir et... :

-Bonsoir Morgane, dit Ella.

Je restai planté sur le bas de la porte, la bouche grande ouverte, les yeux apeurés :

- Pousse-toi, dit-elle en rentrant suivis de deux autres filles dont une ferma la porte.

Mon dieu, que se passait-il ?

-Viens là salope, dit une des filles en me tirant par les cheveux jusqu'au centre de la pièce. Puis elle me balança par terre, ma tête frappa le sol.

-Je... qu'est-ce-que vous faites ? Demandais-je en pleurant

-Oh, mais c'est qu'elle pleure, dit Ella, tu me fais trop de la peine petit trainée, dit elle en me donnant un coup de pieds dans le ventre.

Je commençai à voir flou tout autour de moi, les visages n'étant que des fantômes à peine perceptible :

-Francesca prend la ficelle et attache lui ces poignets au lit, dit Ella.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 18, 2017 ⏰

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