Chapitre 7

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-Tu veux que je reste avec toi ?

-Non non vas-y je... j'arrive...

Daly reparti rejoindre les autres. Je continuai à souffler. Sa faisait des lustres que je n'avais pas couru, sauf cette nuit là... Les larmes me montèrent aux yeux... Si seulement... Si j'avais couru plus vite... je m'appuyai contre un arbre et me laisse tomber par terre, les larmes coulèrent a flot...

-Je suis désolé... Tellement désolé...

Je mis mes mains devant mon visage et continua à pleurer... Non, jamais je ne reprendrai gout à la vie, je ne voulais plus vivre, sans lui, sans Josh...

-Morgane ?

Je relevai la tête. Hugo.

-Va t'en, laisse moi, dis je.

-Hé, dit il en s'accroupiant.

-Je ne veux pas que tu me vois comme sa, je suis ridicule.

-Tu n'es pas ridicule, et je resterai là jusqu'à se que tu arrêtes de pleurer.

Je continuai à pleurer, et je le senti venir à coté de moi. Il mit un bras sur mes épaules, et je vins contre lui, me laissant aller. Il ne me repoussa pas, non, il restait, attendant patiemment que je finisse de pleurer. J'écoutai les battements de son cœur, régulier, tranquille, calme, apaisant... Je me calmai, et je m'endormis...

Quand je me réveillai, il faisait presque nuit, et je découvris que Hugo était toujours là. Il dormait, et avait passé son bras sur ma taille. Je souris. Ce garçon était vraiment le plus adorable de la planète. Il était resté avec moi, il ne m'avait pas laissé. Je le regardai. Qu'il était beau. J'avais envie de passer ma main dans ses cheveux, de le réconforter, de tout lui dire de moi, j'aurai pu lui mettre tout mon monde à ses pieds en cet instant. On aurait dit un ange. Je regardai son tee shirt blanc. Mon dieu, il y avait des traces de maquillages épouvantables ! Je me surpris à rigoler, et il bougea, puis ouvrit les yeux. Mon dieu ses yeux, j'avais envie de m'y plonger. Nous nous regardâmes un instant sans rien dire, regardant le visage de l'autre. Soudain il se rendit comte que son bras était sur ma taille et se dépêcha de l'enlever.

-Je, dit il en se levant, il est tard punaise ! On va se faire tuer ! dit-il en se frottant les fesses.

-Oui oui, il est vraiment très tard, ils vont nous donner la fessée, dit je en me levant et prenant un ton sérieux.

Il se tourna vers moi :

-Tu te moques de moi ? demanda-t-il en souriant

- Absolument pas, dis-je en essayant de contenir mon fou rire.

-Tu vas voir ! dit-il en se rapprochant

J'explosai de rire et je partis en courant vers l'école. Il me suivit et s'engagea alors une course effrénée. Je ne savais pas ou j'allais, mais j'y allais. Je rigolai tellement fort que cela fit un contraste énorme entre se qui c'était passé un peu plus tôt. Je me sentais libre. Je m'arrêtais et me retournai tout en continuant à marcher. Il s'arrêta petit à petit puis se rapprocha de moi :

-On ferait mieux d'y aller, nos profs doivent se demander ou on est.

-Franchement, dis je, j'en ais rien à faire.

Il me regarda et sourit :

-Je voulais, commençai-je, te remercier d'être resté avec moi. J'avais besoin d'une épaule pour pleurer.

-Je t'en prie, moi aussi j'avais besoin de me poser un peu.

-Pourquoi tu n'es pas dans ma classe ? Demandais je en commençant à marcher.

-J'ai 19 ans, tu dois en avoir 17 ou 18.

-J'ai 18 ans, dis je en souriant.

Nous continuâmes à marcher sans un bruit.

-Pourquoi tu étais dehors ? Demandais-je

-J'avais art plastique, et... le sujet que la professeur nous a demandé était trop... fort pour moi, alors j'ai demander à sortir, et je t'ais trouvé.

-Quel était les sujet ?demandais je en m'arrêtant.

Il s'arrêta et me regarda, je vis une immense douleur dans ses yeux.

-Représenter l'être le plus cher à vos yeux.

Je ne dis rien, que pouvais-je dire. Avait-il lui aussi perdu un membre de sa famille ?

-Et toi, dit il en recommençant à marcher, pourquoi pleurais-tu ?

-Je, c'est... une longue histoire.

-J'ai tout mon temps, dit il en prenant ma main.

Son contact me réchauffa le cœur et me fit rougir :

-J'ai, perdu des membres de ma famille... Je pleurais parce qu'ils me manquent, à chaque seconde... Je me sens seule et vide et...

Il s'arrêta, me regarda. Il me lâcha la main et me caressa la joue :

-Sache que tu n'es pas seule, parce que je suis là moi, et tu n'es pas vide, tu es au contraire la fille la plus vivante que j'ai jamais rencontré.

Il appuya ces mots en me regardant droit dans les yeux. Je ne pus m'empêcher de me serrer contre lui et de mettre ma tête sur son épaule. Il me serra lui aussi et me caressa les cheveux :

-J'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur toi Morgane, me dit il presque en chuchotant.

-Moi aussi, répondis je.

Puis il me repoussa gentiment et nous rentrâmes dans l'établissement. Nous nous dirigeâmes directement vers le réfectoire qui était bondé, et nous nous assîmes à une table un peu en retrait. J'allai me chercher mon plateau repas qui était un achis Parmentier avec une pomme et une canette d'ice tea. Je revins à ma table. Nous commençâmes à papoter moi et Hugo quand Jane vint s'asseoir à coté de moi :

-Salut ! me lança-t-elle

-Jane ! Dis-je. Sa va ?

-Oui super, j'ai eu une journée bien remplie. Tout le monde parle de ton exploit en cours de psychologie avancée, apparemment tu a remis en place Ella devant toute la classe !

-Hum, c'est pas vraiment un exploit.

-Si, c'en est un, dit Daly en s'asseyant à coté de Hugo.

Hugo Jane et moi la regardâmes, un peu surpris :

-Désolé, je n'ais pas pu m'empêcher d'écouter. Je peux rester ?

-Oui, dis je, y a pas de problème.

Hugo me regarda en fronçant les sourcils :

-Ah euh, Daly je te présente Hugo, Hugo, voici Daly.

Ils se sourirent puis se reconcentrèrent sur leur repas :

-Bref, dit Jane, c'est vraiment trop cool se que t'as fait ! dit elle en mâchant un gros morceau de achit.

-Ouais, carrément dingue, rajouta Daly, franchement j'y ais pas cru mes oreilles quand j'ai vu Morgane parler et me défendre. Tu sais, tout le monde ne parle que de toi ! dit elle en me montrant avec sa fourchette.

-C'était pas vraiment le but en faite, dis je en me grattant la tête.

-En tout cas, dit Daly, merci beaucoup, peut être qu'elle arrêtera d'emmerder tout le monde ici avec sa bande de copines

-Je ne pense pas, rajoute Jane, sa fait pas mal de temps qu'elle se trouve des souffres douleurs, dont moi, et je pense qu'elle aime ça.   

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