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EN CE moment je t'écris beaucoup, beaucoup trop Gaudin, c'est pas raisonnable.

Mais c'est ta faute aussi putain, quand tu disais que tu voulais pas de moi fallait pas continuer à me jeter ces regards qui me donnaient le sourire.

Maintenant c'est encore pire, j'tombe vraiment amoureuse et putain, qu'est-ce que j'aime ça.

Quand on s'effleure ou qu'on se rentre carrément dedans, y a cette délicieuse chaleur qui pétille dans ma poitrine et là, c'est la seulement que je peux sortir « j'ai jamais ressenti ça pour personne. »

Je t'aime, je te désire et je t'attend, et j'me condamne à ça, j'crois que tu m'as menottée mais que j'ai passé moi-même les bracelets.

Que ta peau qui sent si bon, quand elle s'écrase contre la mienne, j'aimerais que ça dure toujours et que ça s'intensifie, que nos mains suivent nos épaules, que nos jambes enchaînent et que nos joues concluent. Non. Que nos lèvres concluent.

J'vais finir par croire qu'on a vraiment deux aimants implantées sous la peau, ça doit être pour ça qu'tu m'attires autant — et je t'attire au moins au sens propre du terme.

Et si nos parents voient les photos, ils vont croire qu'on s'aime ; au fond, on récolte ce qu'on sème. De l'amour au fond des poches qui pousse sous les porches.

Merci de me redonner confiance en moi même quand ça va bien. C'est ça le plus important.

Mon aimant recherche activement son opposé pour s'y coller, sinon, alors reviens.

GaudinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant