DANS mes écouteurs y a la chanson que j'ai écoutée en boucle quand t'es parti qui passe.
Elle est si belle cette chanson, et c'est pas parce que je pense à toi en l'écoutant qu'elle est belle.
Elle chante le désespoir et comment dire au revoir, comment on peut haïr les défauts qui étaient autrefois des irrésistibles qualités.
Alors quand j'ai trop espoir en nous je me remémore la dureté de tes mots crus. Que tu voulais pas de moi. Que t'étais pourtant si gentil; vous, les mecs, vous êtes incompréhensibles, vous êtes les pires des cons quand vous aimez, mais quand vous aimez plus vous devenez adorables.
Et viens là, ne m'en veux pas, et prend-en des je suis désolé, et bouffe t'en des t'es super. Mais si je suis super et que t'es désolé, pourquoi on continue pas ? Pourquoi on commence pas ?
T'étais mon pilier, Gaudin, t'étais le truc qui me maintenant debout — avec ma meilleure amie, qui s'est cassée, mais bref, heureusement qu'elle était là sinon j'aurais chialé à vie.
Que je me basais sur toi. Que t'es parti. Que cette chanson était une chanson pour dire au revoir.
La musique est si belle, Gaudin, je te la ferais écouter, un jour.
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Gaudin
Poetryj'veux pas t'oublier toi et tes sourires si beau si imparfaits qui m'emmêlent mes sentiments ; j'crois bien qu'c'est toi Gaudin mon premier amour. *photo par Julia Chernysheva*