SECRET : Se reconnaître.

2. Pour une augmentation.

- Buenas días Mama. (Bonne journée maman)

Le jeune homme embrasse sa mère affectueusement sur la joue. S'apprêtant à quitter l'appartement qui abrite mère et fils, mais la femme retient son garçon.

- Eh mi gran ! (Eh mon grand !)

- Si, mama ? (Oui, maman ?)

- La femme regarde son fils puis sourit.

- Nada, va ! (Rien, va !)

Le jeune homme part, ses clés de voiture à la mains, pour rejoindre quelques amis avant de n'aller travailler le soir.

- Brae ! Comment ça va mon gars ?

Les deux hommes s'enlacent et se tapent dans le dos, content de se revoir après quelques temps d'absence.

- Ça va et toi ? Ton séjour aux Maldives ? T'as pris des couleurs mon pote ! Lance le jeune homme.

- C'était idyllique ! Tu aurais vue ça !

- Tu vas me raconter hein !

Les deux amis ont passé la journée ensemble, les heures sont passés à une vitesse folle et il est temps pour Braedon de rejoindre son lieu de travail.

Braedon est barman dans une boite de nuit plus ou moins bien réputé de la ville où il habite.

Arrivé à la boîte de nuit, son patron le retient, avant qu'il n'aille se mettre en tenue.

- Braedon, j'ai un service à te demander.

- Dites-moi.

- Évidemment ça sera compté sur ton salaire, tu auras une augmentation.

Braedon l'encourage à continuer.

- Ce soir ma fille vient ici avec quelques amis pour fêter sa majorité, c'est là où tu vas intervenir.

- Je ne vois pas où vous voulez en venir.

- Eh bien j'aimerai que tu sois le strip-teaser de cette soirée, que tu fasses le show pour ma fille.

Braedon est choqué. Il est comme dirait l'autre sur le cul, il ne s'attendait pas à ça.

- Je n'peux pas faire ça.

- Pourquoi ?

- Vous me voyez faire un streap-tease à votre fille de dix huit ans et sous vos yeux, c'est insensé !

- Ça ferai vraiment plaisir à ma fille.

- Demandez à un professionnel, répond du tac au tac Braedon.

- Non ! J'ai confiance en toi mon garçon, je sais que pour toi ça n'ira pas plus loin, je veux seulement que ma fille se souvienne de ce jour.

Breadon ne sait comment réagir face à son patron. Ce dernier est âgé d'une quarantaine d'années et est plutôt physiquement enrobé. Il tient cette boite de nuit depuis plus de quinze ans. Il est très proche de ses employés et les a toujours respecté. En plus d'être le patron de cette boite, il joue trois fois par semaine au vigile, rôle qui lui va à merveille, au vue de sa carrure.

- Je n'peux pas faire ça, je suis désolé. Fini par dire le jeune homme.

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