14. Paris est grand.

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Braedon a mit beaucoup de temps avant de pouvoir trouver le sommeil. Une personne titillait ses pensées : Aloha. Cette jeune femme est tellement simple. Pure. Elle semble pure. Attirante, elle l'est beaucoup trop, au point que Breadon a ce besoin d'aller vers elle. Il veut apprendre à la connaître. C'est plus fort que lui, tous moyens de l'approcher est bon à prendre. Elle est comme le renard que l'enfant cherche à tout prix à apprivoiser, dans l'Enfant et le Renard. Breadon est l'enfant, Aloha le renard. Il doit atteindre ce but.

Aujourd'hui dimanche, soit le jour de repos de tous les mannequins, ces derniers ont le libres arbitres, la seule restriction se trouve être le fait que chacun doit être rentré à leur hôtel avant dix huit heure, sous peine de sanction.

- Allez les gars, ça vous dit on sort. Propose Corentin.

- Ouais j'suis chaud, on va aller draguer les petites américaines. Se prépare Jérémy.

- T'as déjà oublié la brune de l'autre matin ? Demande en riant Corentin.

- Oh non, commence Jérémy, je compte bien la brancher.

Corentin rit.

- On n't'entend pas Breadon. Constate Corentin.

Breadon qui est en train de ranger quelques affaires souffle non sans se retourner, son mécontentement envers le comportement de son colocataire de chambre.

- C'est de l'irrespect envers les femmes. Lance sur un ton fermé le brun.

- Me la fait pas à l'envers gros, t'as plein de belles meufs devant toi t'es obligé de foncer.

- Une c'est suffisant. Répond simplement Breadon.

Corentin tousse en entendant cela sortir de la bouche de son ami. Braedon se retourne un quart de seconde pour lancer un regard au garçon aux cheveux roux. Ses quelques tâches de rousseurs au coin du nez lui donne un air de petit garçon.

- C'est fini cet époque. Lance Breadon.

- Bon aller on s'en fou, tu viens avec nous ? Demande Corentin.

- Non, j'ai autre chose à faire. Conclu le brun.

Corentin et Jérémy s'en vont de la chambre d'hôtel. Il est huit heure du matin, et les hommes semblent très matinal pour un dimanche.

Breadon rejoint la salle de bain. Sur sa brosse à dent du dentifrice. Il vient la porter à sa bouche et dans des gestes habituels il commence à frotter contre ses dents déjà particulièrement blanche. Une pression exercé sur la bouteille de parfum Hugo Boss, et les éclats viennent se plaquer contre son cou. Une main dans ses cheveux ébouriffés et le tour est joué, il peut enfin sortir de sa chambre, faire ce qu'il a à faire.

Devant la porte n°235, Breadon est toujours en train de se demander si ce qu'il fait est correct. Elle pourrait penser que je force.. Se dit le garçon. Le point près à toquer à la porte, reste stoïque quelques secondes. Et si je la dérangeait ? Se questionne le brun. Et si elle dormait ? Se questionne-t-il de nouveau. Il a l'impression que cela fait une éternité qu'il est devant cette porte, et pourtant il n'y a seulement qu'une petite minute de passé. Il faut qu'il se décide.

Pourquoi est-il nerveux à la simple idée de se retrouver devant cette femme, il ne la connaît pas.
Puisque le garçon ne se décide pas, le hasard ou alors le destin l'aide un petit peu. La porte s'ouvre devant ses yeux sans que sa main n'est eu le besoin de prendre contact avec le bois vernis. Il se retrouve idiot le bras levé prêt à toquer, devant la femme qui lui fait tant d'effet.

SECRET : Se reconnaître.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant