SECRET : Se reconnaître.

17. Le Bal

Je descends les escaliers, mes deux mains de part et d'autre de ma longue et large robe, couleur crème, dont je suis littéralement tombée amoureuse en passant devant la vitrine ce matin même. Le prix fut époustouflant également, mais ce bal est important pour moi, alors une petite folie sera pardonnée. Je ne suis pas aux Etats-Unis en tant que mannequin mais autant que je profite, je n'aurai pas tout perdu.

La descente de ces nombreuses marche se fait doucement pour deux raisons : la première est que la robe pèse sont poids et sur mon petit corps de coréenne, ça ce ressent. D'autant plus qu'elle est vraiment imposante, elle est très très large, ébouriffée à partir de la taille jusqu'au pied, s'élargissant progressivement. Le bustier collé à mon corps met en avant ma petite poitrine, donnant un effet plus gonflé.

J'ai totalement craqué sur cette robe que j'ai à la fois trouvé très élégante et sexy avec ce bustier orné de dentelle.

Vient la deuxième raison. En descendant lentement et délicatement j'évite d'une part la chute et d'autre part cela me laisse le temps de le chercher du regard. En haut de ces escaliers, j'ai une vue entière sur ce grand bal et sur les personnes qui y sont. Difficile de repérer qui que ce soit, les hommes sont plus ou moins tous habillés de la même manière. Quasi toute la gente masculine porte un costume noir, sous lequel se trouve une chemise blanche, accompagné d'une cravate.

Me voici pratiquement arrivée à la fin des marches et contrairement à là haut, malgré mes escarpins qui me grandisse de douze centimètres, je ne me trouve guère plus haute que la moitié des gens présent ici, sachant que plus de la moitié ici sont des mannequins qui font en moyenne un mètre soixante quinze, femmes et hommes confondu. En clair, du haut de mes un mètres cinquante neuf et demi, je reste toujours très petite parmi toutes ses personnes.

Je croise un regard, bleu. Bleu azure. Celui d'un homme que j'apprécie beaucoup. Marius. Celui-ci s'approche de moi, et ne peut s'empêcher de me complimenter sur ma tenue.

- Tu es.. Époustouflante !

- Merci Marius ! Je lui répond avec un sourire aux lèvres. Où est ta cavalière ? Je continue.

- Tu sais comment est Katy, elle ne sortira pas de sa chambre tant qu'elle pensera ne pas être la plus jolie.

- Katy crois toujours être la plus belle ! Je répond du tac au tac.

Marius échappe un petit rire. Il regarde sa montre, elle affiche dix neuf heure cinquante six, exactement.

- Elle ne devrait pas tarder, vingt heure approche. Il dit

- Je suis certaine qu'elle va tout faire pour arriver la dernière de façon à ce qu'on la remarque.

Très peu de temps après, Katy se montre au sommet des marches.

- Bon par contre, elle est vraiment canon ! s'exclame Marius.

Je me retourne et découvre enfin la Katy du bal. Une robe rouge très moulante jusqu'aux fesses, une jambe est laissé pour nue tandis que l'autre est couverte du tissus de sa robe. Cette robe met clairement en avant ses courbes. Ses long cheveux blond tombent sur ces épaules. La blonde siliconé descend à son tour. Ses escarpins beige claquant contre le sol.

- Je te laisse allez rejoindre ta cavalière, bonne soirée ! Je dis au blondinet.

- Attends ! Il m'attrape le bras, tu m'accorderais une danse ce soir ?

- Pas sur que cela plaise à madame.

- Elle se fou complètement de moi, ce qu'elle veut c'est ce fameux Brandon !

Breadon ! Il s'appelle Breadon, s'exclame mon subconscient.

- Elle serai sacrément culoté d'aller danser avec l'adversaire. Je réponds.

Le garçon hausse les épaules.

- A toute à l'heure, je fini.

Je me retrouve avec Maëlle et quelques stylistes, ils parlent beaucoup et voilà que la conversation est tournée sur les mannequins de l'agence Madison Models et plus encore sur le couple que forme Breadon et sa partenaire. Selon eux, ce serait l'un des couples les plus prometteurs et les plus dangereux de ce concours.

Plusieurs heures plus tard, me voici en compagnie de Breadon. Un verre autour d'une conversation, puis une danse. Le temps d'un instant, rien que tout les deux ! Moment magique, moment de complicité.

Nous sommes dehors, au balcon. Ce soir c'est la pleine lune et la vue est magnifique. Un légé vent chatouille mon visage. Il commence à faire froid, je frissonne, Breadon vient déposer sa veste sur mes épaules.

Je tourne ma tête en direction de Breadon et le remercie de son geste, mon regard braqué sur ces lèvres, je meurt d'envie de l'embrasser. Il est comme un aimant, nos têtes se rapprochent l'une de l'autre, nous ne sommes qu'à quelques centimètres d'échanger notre premier baiser. Mais une alarme incessante stop se moment idyllique. Qu'est-ce qui se passe j'y voit trouble, de plus en plus trouble..

La jeune femme se réveille, comme perdue, elle regarde autour d'elle : sa chambre. Elle est dans sa chambre d'hôtel. Ceci n'était que le fruit de son imagination, qu'un simple rêve. Elle éteint son réveil qui l'a sortie de sa nuit.

- Mais enfin Aloha bordel, tu ne peux pas ! Lance à haute voix la jeune femme, plongeant sa tête dans ses mains.

Elle se lève de son lit et décide d'aller sous la douche. Elle pensait pouvoir échapper à ses pensées nocturnes, mais sans succès. Son esprit est littéralement imprégné de Breadon.

Un mois et voici que monsieur à marquer son territoire dans la tête de la jeune femme.

Et dans son cur ?