Chapitre 4 (PDV : Evalia)

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Je me rassieds silencieusement, j'avais mal au cœur suite aux paroles de cette peste qui vint à se présenter après moi, je ne l'aimais pas ! Elle n'avait pas le droit de remettre ma parole en cause et n'avait aucunement le droit d'insulter ma mère de Marie Couches-toi là, surtout que ma mère n'a jamais été ce genre de femme. C'était une femme aimante, adorable, qui m'aimait malgré ses différents avec mon père, et qui aimait mon petit frère, Jamie, de dix ans mon cadet qu'elle avait eut avec mon beau-père Didier et pourtant, ils me manquaient tous les trois.

Je restai sur place, n'écoutant plus ce qu'il se passait en cours, j'avais tellement envie de pleurer, de m'en aller de cette classe. C'était la première fois que quelqu'un ne croyait pas en ce que je disais, et puis d'un côté cela me rassurait, je n'avais pas la même situation qu'auparavant, mais c'était tout de même horrible, je me faisais passer pour une menteuse, ce que je n'étais absolument pas...

Tout ceci me tourmentait l'esprit et cela se faisait remarquer par mes traits de crayons sur le bloc note que je possédais, les mots « menteuse » et « Marie Couche-toi là » parsemaient ma feuille, je les écrivais avec rage, avec tristesse, car oui j'avais fortement envie de pleurer une nouvelle fois.

Mais bon sang, qu'est-ce qu'il m'arrivait, j'étais une Stark et je me permettais de tomber dans la tristesse, alors que je n'en avais pas le droit, alors que le regard d'Olivia, cette pétasse, se montrait victorieux, elle avait trouvé une future victime, où bien l'était déjà, en la personne d'Evalia Stark ; moi !?

Et dire que je pensais que cette journée commençait bien ; merci pour le réveil J.A.R.V.I.S ! Je devrais le désinstaller, bien que cela ne ferait aucunement les affaires de papa, il en a absolument besoin.

Malgré tout, je restais silencieuse, je rageais, j'explosais de l'intérieur, mais à l'extérieur j'étais douce, calme, j'aurais aimé que tout reste comme lors du commencement de la journée. Je fermai les yeux, essayant d'écouter ce qui m'entourait, et j'entendis le froissement de quelques papiers devenus boules. Je savais parfaitement où elles allaient finir, sur moi, ou dans la poubelle à la fin du cours.

Essaye de penser à autre chose Eva... Essaye de penser à autre chose...

Je me permis de me concentrer sur le tableau de Monsieur Rolway, il se lançait dans l'introduction de son cours qu'il nous passait en même temps, au moins je pouvais apprendre quelque chose de bien pour la première fois de la journée. Car avec Monsieur Yoni cela ne, c'était pas passé de la même manière, il nous avait laissé du temps libre après les présentations, ici, on attaquait directement le cours, ce qui n'était pas mauvais, au contraire, je préférais cela à un temps libre, rapidement, je regardais chaque mouvement de notre professeur d'histoire, prenant note de ce qu'il notait, rajoutant cela à son syllabus, on ne sait jamais, tout pouvait être important et dans l'examen de décembre. Ce serait à ce moment-là que papa m'aurait sorti : Tu fais bien de t'y prendre à l'avance ! Alors que maman m'aurait sans doute dit : Tu es bien la fille de ton père, mais Eva, prends du temps pour toi car Stark ou pas, tu restes une adolescente et tu as besoin de moment shopping ! De ce côté-là, je ne savais jamais lequel écouter, et c'est ce qui est normal étant enfant.

Le cours continuait encore et encore et j'écoutais d'avantages essayant d'éviter les regards d'Olivia, des regards persistants, évidemment, c'était presque impossible, elle était installée à quelques bancs sur la même ligne horizontale que moi.

Son regard était toujours méchant, et accusateur de méfaits alors que je n'en voyais toujours pas l'utilité, alors que cependant, il me rendait encore plus mal qu'autrefois, j'aurais tellement aimé que la fin des cours soit plus rapide, mais je ne pouvais pas en demander tant, premièrement, car ce n'était pas possible et secondement, il fallait laisser le temps au temps, le laisser parler librement et nous faire jouer le rôle qu'on se devait de jouer à l'instant ; malheureusement, le beau rôle devenait le plus mauvais, celui du gentil canard devenant un canard boiteux et détesté des autres.

Dans l'ombre de mon père [Marvel/Iron-Man]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant