-Mademoiselle Roxanne Lerouge, vous êtes accusée d'avoir mis feu à une bonne dizaine de bâtiments en tout genre à travers la France, un immeuble à Lyon, une maison bourgeoise à Lille, un édifice contemporain à Marseille, une œuvre d'art à Paris, ...
Mon dieu je me demande comment ce juge vas faire à la fin de la journée, la liste est longue mais s'il veut s'égosiller à donner le nombre de choses que j'ai enflammés il en a pour un moment, et demain il ne s'étonnera pas d'avoir mal à la gorge, à cette pensée, un petit sourire insolent apparaît sur mes lèvres, mais disparaît aussi vite quand mon avocat "Mr James" c'est comme ça qu'il veut que je l'appelle, me foudroie littéralement sur place avec ses yeux noir de jais.
Voyant que le juge n'as toujours pas finis, je baille ostensiblement afin de lui faire remarquer que cette journée vas être interminable s'il continue.-Ainsi que plusieurs autres incendies dans lesquels vous semblé être incriminée, (il a enfin compris que ça ne servait à rien qu'il donne la liste entière de tout les incendies dont je suis coupable) et ce malgré votre jeune âge qui s'élève il me semble à 16ans.(bah oui débile, tu sais lire ou comment ça se passe, tu as ma fiche sous tes yeux, bien sûr que j'ai 16ans)
À ces paroles, quelques cris s'élèvent dans la salle mais la plupart des personnes présentes retiennent leur respiration. Quand je remarque ces quelques changements, j'arque un sourcil et arbore un petit sourire triomphant, sourire qui a le dont de faire soupirer mon avocat. Ce qui me fait encore plus rire intérieurement.
-Vous reconnaissez-vous coupable de ces crimes ?
-Oui.
Ce simple mot de ma part vas changer ma vie entière, j'entends la consternation muette de toutes les personnes présentes, le juge qui vas bientôt gober des mouches s'il ne ferme pas vite sa bouche, mon avocat, qui pensait sûrement que j'étais muette puisque je ne lui ai jamais adressé la parole, les "victimes" de mes incendies que j'ai toujours veillé à secourir pour ne pas être coupable de meurtre. Ainsi que les nombreux spectateurs qui sont venus sûrement pour me voir souffrir quand j'apprendrai ma peine (joie qu'il n'auront pas puisque je sais très bien comment ça vas ce finir, je n'en suis pas à mon premier procès)
-Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Reprend le juge après quelques instants d'hésitation.
Pendant que "Mr James" se confond en excuses de ma part et cherche désespérément des explications pour décroître ma peine, je m'assieds confortablement dans son siège (ce qui me vaut un regard assassin de sa part). Puis j'imagine, comme toujours quand je suis quelque part, ce lieu en feu. Les poutres s'effondrerait, les sièges ne seraient que poussière, le tribunal noircirait sous l'œil impuissant du juge. Je n'aime pas être enfermé dans un lieu car mon imagination parle à ma place, je ne me contrôle plus ce n'est pas ma faute, j'aimerai pouvoir leur dire, je voudrai qu'ils me comprennent, mais malheureusement je ne peut pas, il me prendrait pour encore plus folle que je ne le suis.
-Je vous déclare donc coupable et vous condamne comme peine à purger vos crime dans une prison à perpétuité sans aucune diminution de peine possible.
J'avoue que j'avais beau m'y attendre, ça fait mal quand même. Cependant, je ne montre rien, serre les dents et réussi même a lancé un sourire de défit à toute l'assemblée. Celui qui croit pouvoir m'enfermer n'est pas encore né, et je part d'un rire sadique, encadré par deux hommes des forces de l'ordre.
---------------------------------------------
Voilà premier vrai chapitre terminé, j'espère que vous avez aimé, Si c'est le cas vous pouvez commentez et mettre vos appréciations!!!
Que pensez-vous de Roxanne ?
Est-ce vous croyez que qqch la traumatisé pour qu'elle est l'air aussi timbré ?
Merci beaucoup !!!
VOUS LISEZ
La malédiction du phœnix
FantastiqueAlors, il faut que je me présente en quelques mots c'est ça ? Ok, alors je m'appelle Roxanne, j'ai seize ans, j'ai déjà commis beaucoup de crimes, mais c'est parce que j'ai beaucoup souffert, je suis plutôt banale non ?J'étais jusqu'à ce qu'on m'att...