Chapitre 8

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De plus en plus Maryse s'approche d'Alec qui par peur avait fermé les yeux, des gouttes salés se forment dans le coin. Une énorme boule de stresse envahie son corps, il mord tellement fort sa lèvre inférieur qu'un léger filet de sang coule jusqu'à son menton, dégoulinant sur sa pomme d'adam. L'arme de Maryse est levé prête à s'abattre sur Alec, c'est ainsi qu'il va mourir ? Sans connaître réellement Magnus ? Sans apprendre ce qu'est réellement l'amour ? Sans subvenir à ses besoins ? Le rendre heureux ? Sentir sa présence près de lui ? Il n'aura jamais tout ceci ?

– Alec, tu es là ? Tu as fini de te laver ? Nous allons bientôt dîner ! Derrière la porte, toquant légèrement à l'immense porte en bois, c'est Izzy.

Maryse baisse son arme vers sa taille, espérant grandement qu'Isa n'ouvre pas la porte. Pourtant c'est tout le contraire que veut Alec, il souhaite voir sa sœur entrer pour voir cette scène, lui montrer qui est réellement cette femme. Alors qu'il soupire de soulagement, Maryse remonte l'arme jusqu'à sa gorge, la taillant, faisant couler le sang dans son T-shirt, Alec lâche un léger gémissement de douleur avant de s'écarter d'elle, se cognant sur son armoire.

– Alec ? Ça va ? Tu vas bien ? Je t'ai entendu crier ! La poignée de porte descend.

– Izzy ne rentre surtout pas ! Je ne suis pas habillé ! Et pour ce qui est de mon crie, c'est parce que je me suis cogné ! Pitié ne rentre pas, pitié ne rentre pas.

– Tu sais, je t'ai déjà vu nu quand on était petit. Je ne te savais pas aussi prude mais, t'inquiète je te laisse tranquille. Par contre, dépêche-toi parce que le repas va refroidir.

– Merci Isa...

^ Bordel... Raziel merci de l'avoir mit dans cette direction, elle vient de me sauver la vie. Comment vais-je pouvoir la remercier ? Comme je ne suis pas doué pour les cadeaux, je devrais demander à Magnus...^

Au même moment, Maryse part en direction de la porte, énervée de ne pas avoir fini ce qu'elle voulait faire. En se retournant, elle lance un sourire malsain à Alec qui met une distance considérable.

– Heureusement que ta sœur passer par là n'est-ce pas ? Tu as eu beaucoup de chance monstre. Oublie pas que je peux te faire perdre la raison par tous les moyens possibles, je vais pouvoir te voir mourir à petit feu et si jamais tu es encore vivant, ne t'inquiète pas, la prochaine fois, quand tu seras seul, je te tuerai de mes propres mains. Je t'en donne ma parole, et tu sais que je la tiens. Sous ses mots, elle partie hors de la chambre, Alec s'écroule, sa respiration hors de contrôle et se met une irazte à ses blessures.

^ Il faut que je me calme, elle est partie... Ok, je vais un peu mieux, maintenant je peux penser. D'ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi elle me déteste autant ? Qu'ai-je fait pour qu'elle soit contre moi ? L'ai-je vexé ? Au point qu'elle veut me le faire payer par tous les moyens possible ? Oh bordel... Aurait-elle compris que j'étais avec quelqu'un ? Sait-elle que je suis homosexuel ? Est-ce qu'elle sait que je suis avec Magnus ? Non... Izzy sait tenir sa langue quand ça me concerne... Et puis, ça fait des années qu'elle me fait souffrir, donc ça ne peut pas être ça. Je crois que ce qu'il vient de se passer me met dans des états pas possible...^

Un haut de cœur prit d'un seul coup Alec qui se relève rapidement pour se diriger dans les toilettes, vomissant tout ce qu'il pouvait avant de se voir dans le miroir. Peut-être que la lame est empoisonnée, elle en serait capable. Ses yeux reflétaient tant de souffrance, de peur, de destruction... Déchet... Par stress, il se mouille légèrement le visage, l'eau coulant sur son cou, où une légère cicatrice s'était formée.

^Maryse... Tu as probablement raison me concernant... Je suis peut-être un déchet, rien pour tout le monde. Rien à tes yeux... Pourtant quand Magnus me parle de ce que je suis pour lui, je me vois différemment. Même ma famille ne me voit pas comme une ordure, ça dépend des yeux, de ce que voit les personnes. Dorénavant, je ne dois plus croire que ce dit Maryse.^

Un amour impossible (Terminée) En Correction Et Réécriture Où les histoires vivent. Découvrez maintenant