Chapitre 6

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Comment pouvait-il savoir les réactions de Magnus quand eux deux, ne se connaissent depuis peu de temps ? Ses gestes représentaient la colère pure et il ne voulait que cet énervement soit dirigé vers lui, un gamin naïf et touché par un mensonge depuis des années. Que pouvait-il faire à part se dégager des bras de Magnus ? Pour ne plus avoir ses sensations d'être protéger par l'homme qui nous aimions, d'avoir cette peur au fond de nous que cette personne nous déteste. Magnus comprend que son comportement était inapproprié comparé à l'état d'Alexander, alors son sourire avait pour but de le rassurer mais, c'en est absurde pour le jeune homme qui se recule d'avantage du sorcier.

^Qu'est-ce qu'il fait ? Je ne comprends plus rien, d'un coup il est en colère et une autre fois, il ne l'est plus, à croire qu'il est lunatique.^

---Alexander, je ne sais pas ce que tu penses mais, tu te trompes. La colère que je possède dans mon corps n'est pas contre toi, comme tu sembles le penser mais, contre ta mère. Comment pourrais-je te détester ? J'ai même l'impression que tu es trop bien pour moi et que je ne te mérite pas. Un soupir de soulagement se dégage, plus loin que l'âme.

---Je suis vraiment désolé, Magnus, je pensais vraiment que tu m'en voulais de l'avoir cru, je ne voulais pas m'en prendre à toi...

---Écoute, le jour où ta mère t'a raconté cette connerie, tu n'étais qu'un enfant, tu l'a croyais quand elle te racontait des blagues, quand elle te racontait ses exploits parce que justement, tu n'étais qu'un enfant.

---Merci. Et Alec prit Magnus dans ses bras.

/Cette femme est si dangereuse pour toutes les personnes de cette histoire et surtout, il doit absolument le dire à Izzy, car si j'ai bien compris, seulement elle, n'est pas au courant./

---Tout va bien maintenant, tu as été très courageux de me raconter cette histoire qui doit être dur à raconter pour toi. Franchement, je suis tellement fier de toi, que même si tu m'avais frappé pour quelconque raison, je n'aurais pas pu t'en vouloir. Et pour répondre une nouvelle fois à ta question, je ne peux pas te détester comme tu pensais tout-à-l'heure. Le sorcier embrasse délicatement le front du jeune homme qui se mit à frissonner sous son contact.

Ce n'est pas ce qu'Alexander veut, depuis la dernière fois, le jour du rencard, il ne pouvait pas s'empêcher d'être culpabiliser, ce moment est l'un des pire de sa vie, s'enfuir après un baiser. Il ne pouvait que s'en vouloir encore de s'être comporté comme ça, comme un voleur ayant pris son butin.

---Magnus ? J'aimerais que... Ses mots se bloque dans le fond de sa gorge, ses rougissements sur ses joues apparaissent de plus en plus.

---Que ? Dis-moi Alexander, qu'est-ce qu'il y a de terrifiant à me raconter ?

---Embrasse-moi de nouveau...

---Quand tu souhaites quelque chose comme celle-ci, que tu me le demandes, ne le fait pas, agis. Seulement quand tu en as envie, je ne te repousserais jamais.

Un grand sourire sur ses lèvres, Alec les poses doucement sur celles de Magnus, à croire que ce moment désagréable le jour du rendez-vous disparaît peu à peu avec ce toucher. Magnus le bascule, l'allongeant doucement sur le divan en dain rouge, Alec ne savait pas comment se placer, c'était la première fois qu'il ressentait ce genre de chose, si inconnu pour lui.

---Magnus... ? La voix ressemblait plus à une plainte qu'autre chose. On ne va pas aller plus loin ? Je veux dire pas maintenant, hein ? Devant sa peur, Magnus se mit à rire, les deux hommes venaient à peine de se dévoiler, pourquoi aller aussi vite ?

---Bon sang, je suis désolé d'avoir rigolé, Alexander. Tu es adorable mais nous venons seulement d'avouer nos sentiments pour chacun, aller trop vite nous ferons brûler des étapes et ce n'est pas ce que j'ai envie et toi non plus. De plus, même si nous nous connaissons depuis quelques temps maintenant, tu ne me connais pas encore totalement et j'aimerais que tu me découvres et je te découvre également, qu'on apprenne à se connaître mieux qu'avant. J'ai fait l'erreur, il y a quelques années, de ne pas vouloir apprendre à connaître la personne, d'aller trop vite, oubliant souvent mon propre bonheur. Ses souvenirs douloureux deviennent nostalgiques, car il l'aimait avant de comprendre. Dans cette vie, tu es le seul en tant d'année à avoir compris que je n'étais pas si heureux que ça et...

Un amour impossible (Terminée) En Correction Et Réécriture Où les histoires vivent. Découvrez maintenant