Un amour impossible (Terminée) En Correction Et Réécriture

Chapitre 4

Son réveil aurait pu être plus doux, si la lumière de sa chambre ne s'était pas allumé si brusquement, au point de se cogner la tête sur le bord de son lit. Alec se redresse avant de s'assoir sur son matelas. La soirée lui revient en mémoire. Pourquoi, désormais, appeler Magnus n'était plus dans ses cordes, dans ses possibilités ? Il en avait envie mais, cette peur lui était toujours incrusté, même le voir semblait impossible.

« —Alec ! Arrête de rêvasser et essaye de m'écouter. La voix de Jace retentit dans toute la chambre, un petit sursaut traverse le corps de l'aîné. Hier, tu semblais être mal, aujourd'hui, j'ai l'impression que tu vas un peu mieux, mais vas-tu parler à Magnus ? Ou aller le voir ?

—Je... Je ne sais pas, j'ai eu si peur hier, j'ai peur qu'il m'en veuille, qu'il me déteste d'être parti si précipitamment... Je... Jace s'il me haït, je...

—Tu ne le supporteras pas, j'ai compris. Je te donne un conseil, qui peut-être peut t'aider, va lui dire en face ce qui t'a gêné durant la soirée. Si tu lui expliques, ce que tu as ressentis, jamais il pourra t'en vouloir. Après avoir prit Alec dans ses bras, il part le laissant seul pour l'aider à refléchir. »

^Ce qu'il m'a dit est sensé mais, j'ai quand même cette angoisse d'aller le retrouver... D'ailleurs, maintenant que je me dis, depuis quand Jace à de bonnes idées concernant l'amour ?^

Avant de ne faire quoi que ce soit, il remarque que ses vêtements étaient ceux d'hier soir, sa tête était tout de même lourde, avant de se gratter les cheveux. Quand il ferme les yeux trop longtemps, la sensation des lèvres de Magnus sur les siennes lui revient en mémoire, la peur lui remonte dans l'estomac, à croire qu'à chaque fois que ces souvenirs était en lien avec Magnus, son ventre se tordait de douleur. Une blessure qui creuse son poignet, une légère ouverture, avec du sang séché se trouve là. Il met ensuite une Irazte pour y enlever la sensation désagréable, comment avait-il fait cette blessure ? Il ne s'en rappelle pas. Dans un mouvement rapide, il se dirige dans la salle de bain, afin de retirer ce costume qui l'étrangle à moitié, jusqu'à ce que son téléphone vibre, sur sa table de chevet.

^Bizarrement, je préfère allonger l'attaque de Magnus, je suis vraiment un lâche de ne pas lui répondre, tout simplement parce que j'ai peur.^

L'eau chaude coulent sur ses muscles, les détendant, ses paupières se ferment chaque fois que l'eau arrive au ras de ses cils. Après plusieurs minutes dans sa douche, il sort de la cabine avec une serviette autour de la taille, le vibreur l'intercepte dans sa marche. L'écran lui indiquait 20 appels manqués, 18 messages et tout ceci appartenait à Magnus.

^Comment puis-je aborder une conversation ? Sans être dure ou froid ?^

Pour Magnus :

Salut, Magnus. Il faudrait qu'on se voit pour qu'on puisse se parler. Enfin si, bien sûr, tu as le temps ? Envoie-moi un message assez rapidement, s'il te plaît.
Alec

De Magnus :

D'accord, chez moi. 20mn.

Pour Magnus :

J'arrive.

^Plus froid, ça n'existe pas. Même un regard ne pourrait pas être aussi terrifiant que ce message. J'en suis sûr, il m'en veut beaucoup, au point peut-être de me haïr.^

Après, le jeune homme se dirige dans son armoire, trouvant un pantalon noir, un haut de la même couleur. Il pense encore au message de Magnus qui est si froid, il aurait préféré lire quelque chose de "gentil" que ceci. Son miroir à côté de lui, refléter son visage, pâle, de petites cernes et surtout un regard sombre comme abîmé ou fendu en deux. Derrière les portes de l'Institut, Alec se déplace, le regard dans le vide, se demandant comment toute la conversation aller se passer. Maintenant, il aimerait faire demi-tour et ne pas le retrouver, car la peur le bouffe de plus en plus. Sans s'en rendre compte, la porte du loft est devant lui, son visage si près de l'armature. Son courage disparait au fur et à mesure. Sa main va, pour toucher la porte mais celle-ci s'ouvre, montant les marches doucement, l'autre étant également entrouverte, il y entre, découvrant Magnus, dos à lui, à côté de son canapé en velours, un verre à la main.