Devoir de mémoire

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             J'avais toujours eu ma place, sur la cheminé. Il y faisait bon vivre et j'avais la plus délicieuse des famille.
Une fois par semaine ma chère et tendre Cathy me prenait délicatement pour vérifier que ses précieux trésors étaient toujours là, à leurs places. J'eu vraiment de la chance de vivre cette vie, comblée de bonheur.
Un jour de grand froid, j'entendis des cris, puis des bruits sourds et enfin je senti Cathy me prendre des ses bras. Mais il n'y avait ni délicatesse, ni tendresse. juste de l'affolement et de la précipitation. Je mis du temps à comprendre ce qu'il se passait, et la situation désespérante dans laquelle je me trouvais aussi, je me trouvais dans un wagon et encore cela était beaucoup dire car même les animaux ne voyageaient pas dans des conditions si précaires. Plusieurs jours dans le noir, la puanteur, les cris, les pleures, la souffrance, la faim, la soif et la mort. Quand enfin ce calvaire pris fin, les passagers commencèrent peu à peu a reprendre espoir ... Mais cela fut de courte duré car ils étaient encore bien loin de pouvoir s'imaginer les atrocités qui les attendaient de l'autre coté du quai.

Au dehors, l'air était tellement chargé de particules qu'il en devenait irrespirable et une atmosphère lugubre y régnait. Autour de nous , tout le monde parlait dans des langues que nous ne connaissions point. Sur le quai nous étions classé, séparé. Les fort par là, les jeunes ici. Les belles jeunes femme par là et les enfants, les vieux,les infirmes et tout autres n'étant d'aucune utilité apparente par ici. Mais avant de se mettre dans un quelconque groupe les passagers devaient posés tout leurs objets de valeurs ensemble. Je m'y attendais, Cathy allait me poser avec ces vielles valises, ces sacs de voyages hideux ... mais elle n'en fit rien, elle me serra juste un peu plus fort contre elle. Puis  fut mise dans un groupe avec de nombreuses autres jeunes femmes.

Quelques temps plus tard je sentis que Cathy me posais sur un....lit ? Nan quand même cela était trop dur pour en être un pensais-je. Mais quand je sentis Cathy et deux autres filles se coucher dessus je compris que cette chose était bien un lit. Mais plus tard je sus que cela relevait plus de la torture que du repos car être à trois sur un lit conçu pour une personne et avec des ressors dans le dos.... n'était point l'idéal du confort attendu pour dormir, bien au contraire. Puis comme à son habitude, elle m'ouvrit tout doucement et regarda mon contenu qui malgré mes effort évident avait été malmené par cet affreux trajet en train. Pendant trois semaines Cathy m'ouvrit, tout les soirs. Mais un soir je l'entendis parler a quelqu'un d'autre et elle me confia à des mains qui m'étaient inconnu. A partir de ce moment je ne vis plus Cathy, par la suite j'apprit qu'elle était morte dans la nuit. Surement de fatigue et de faim. Le lendemain j'apprit que la personne à qui Cathy m'avait confié s'appelait Estelle, je fus surpris de la manière dont elle me traita, comme si j'étais la plus belle chose qui existait.
Elle aussi m'ouvrait, tous les soirs pendant je penses un mois. Un soir ou Estelle était entrain de vérifié que tout était à sa place, un homme entra. En me découvrant, il ne prit même pas la peine de réfléchir et tira sur cette pauvre Estelle qui fut tuée sur le coup. Cet homme était une sorte de gardien de cet endroit infernal, un SS. Apres avoir tuer Estelle et en partant une autre jeune femme sans aucune raison apparente. Il revint sur ses pas, me pris et m'emmena avec lui. Apres être rentré dans une grande maison, il me posa sur son bureau et m'ouvrit. Il ne pris même pas la peine de regarder mon contenu qu'il le jeta sans aucuns états d'âmes dans une poubelle. Puis y rangea une photo, ensuite, le sur lendemain une autre. Le mardi de la semaine suivante encore... et ainsi de suite pendant ce qui me parut une éternité. Puis alors que je n'y croyais plus ce fameux SS qui d'ailleurs s'appelait Hans, entra en trombe dans son bureau et pris pleins de choses dans le désordre le plus total et parti. Mais avant d'avoir franchis la porte revins sur ses pas, me pris jeta mon contenu aux flammes de la cheminé et me laissais tomber par terre dans un bruit sourd.

Petits poèmes de rien du tout ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant