"les opposés s'attirent", pas forcément.
Judith Greese est la psy d'un étonnant patron, un peu névrosé sur les bords.
Ethan Cooper a tout pour lui : il ne lui manque plus qu'elle.
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Après plus de 10 minutes à expliqué mes compétences, notamment des études de psychologie et une bonne connaissance de l'être humain et de son comportement, un bon sens du contact et une bonne patience qui avait plu au père du futur héritier, je repartis, avec pour seul au revoir une poignée de main du père et un regard impassible du fils.
On a promis de me rappeler pour me donner une réponse. Quand je fus dans le couloir une nouvelle fille, plus âgée, habillée d'une manière très suggestive passa à côté de moi en me bousculant.
- Hé ! m'écriais-je
- Oups. fit-elle dans un sourire
Ok, je pense avoir compris le truc, ici c'est dent pour dent, œil pour œil, et je parie que cette fille va enjoliver ces maîtrises pour masquer l'intention de conquérir le beau jeune homme. Mais j'ai absolument besoin d'argent, je veux vivre indépendante, je ne veux pas retourner dans mon village paumé, je veux vivre la grande vie, me sentir libre et vivante.
Et le plus important c'est que cette première expérience comme coach personnelle va me permettre de savoir si c'est cela que je veux faire, aider les gens et les aider à se dépasser, à surmonter des peurs, à apaiser des peines ou à canaliser leur colère.
Je prenais le bus, parce que oui, en vivant ici j'avais du faire des concessions, et j'avais préféré un logement confortable plutôt qu'une voiture et vivre dans un cagibi. Puis c'est un geste pour a planète, donc bon tranquille.
Quand je rentrais chez moi il était à peu près, 18h. J'avais eu le temps de faire des courses, et de passer un coup de fil à ma famille.
Nous étions lundi, et ce week-end je revenais dans ma petite ville pour voir mon copain et ses parents, évidemment j'allais faire un crochet pour aller voir mes parents. Mon copain et moi étions ensemble depuis un an et demi, Tyler est typé pakistanais de sa mère, mais il a les yeux bleu de son grand-père paternel. Non y a vraiment aucun doute sur ça, il m'attire énormément, il est me plais et je lui plais, mais il est vrai que je n'ai jamais ressentie l'amour fou. Je suis beaucoup attaché à ce petit bout, il m'offre tout ce dont je rêve mais je n'arrive à passer le cap des sentiments. Et depuis que j'ai quitté la ville, il me manque mais comme un ami ; son rire me manque, ses taquineries et la manière dont il me remonte le moral mais ses câlins, ses bisous et même plus ne me sont pas nécessaires. Je crois que je suis une âme assez solitaire au final, j'aime la compagnie mais tempérée, j'aime plaire et sentir que je plais comme beaucoup de personnes, mais les avoir au près de moi, non.
Mais enfin, je ne veux pas me séparer de lui, j'aime aussi sa famille, ils sont adorables et je n'ai pas envie de faire du mal à Tyler et d'être en froid avec lui et tout les gens qui l'apprécient.
J'allais cuisiner une calzone aux légumes, chèvre et tomates mais un coup de fil m'arrêta avant.
- Roh, maman, c'est pas possible de m'appeler toute les trois minutes... soufflais-je
